Travaux intérieurs & rénovation énergetique

Quelle est la consommation moyenne de fioul pour une maison ?

Bien que le fioul soit une énergie fossile dont la consommation a tendance à diminuer en raison de ses impacts environnementaux, de nombreux ménages en France continuent à l’utiliser pour se chauffer. Mais quelle est la consommation moyenne de fioul pour une maison ?

Cette question est pertinente pour les propriétaires de logements équipés d’une chaudière à fioul, car cela leur permettrait de mieux évaluer leur consommation annuelle, de prévoir leur budget et de faire des économies d’énergie.

Dans cet article, nous allons examiner de plus près la consommation moyenne de fioul en France, en fonction de différents critères tels que la région, la surface du logement, la qualité des murs et la période de l’année (hiver, été).

Pourquoi est-il important de connaître la consommation moyenne de fioul ?

Lorsque vous achetez du fioul, il est important de connaître à l’avance votre consommation approximative.

Cela peut vous éviter des pénuries ou des surplus inutiles, qui peuvent à la fois coûter plus cher et créer des problèmes environnementaux. La meilleure façon de trouver un chiffre estimatif de votre consommation de fioul est de regarder ce que consomment les autres maisons similaires à la vôtre.

Remplacer sa chaudière à fioul pour baisser sa consommation d’énergie

Il existe en France plusieurs aides pour le changement d’une chaudière fioul, qui est une source d’énergie polluante et coûteuse. L’aide la plus connue est la prime à la conversion des chaudières, proposée par l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH).

Cette prime peut aller jusqu’à 4 000 euros pour les ménages les plus modestes et est cumulable avec d’autres aides tels que les certificats d’économies d’énergie (CEE).

D’autres aides peuvent être proposées par les collectivités locales ou les fournisseurs d’énergie, il est donc recommandé de se renseigner auprès des différents organismes pour bénéficier des aides disponibles.

Quels facteurs influencent la consommation moyenne de fioul ?

Il existe de nombreux facteurs qui influencent la consommation moyenne de fioul.

Ces facteurs comprennent :

  • La taille et le style de la maison
  • Le type de chauffage utilisé (par exemple, radiateur à convection ou à rayonnement)
  • Le niveau d’isolation thermique
  • Le climat local
  • Les habitudes de vie des occupants

En outre, certaines maisons sont alimentées par une combinaison de sources d’énergie, telles que le gaz naturel, l’électricité et le fioul. Dans ce cas, la consommation totale de fioul sera inférieure à celle d’une maison exclusivement alimentée par du fioul.

Quel est le prix moyen du fioul ?

Le prix moyen du fioul en France dépend de plusieurs facteurs, tels que la demande et l’offre du marché, les fluctuations du prix du pétrole brut, la saisonnalité, la région et le fournisseur de fioul.

Selon les statistiques de l’Union française des industries pétrolières (UFIP), le prix moyen du fioul domestique en France était d’environ 0,89 €/L en février 2023.

Cependant, il convient de noter que ce prix peut varier considérablement en fonction des facteurs mentionnés ci-dessus. Les consommateurs sont donc invités à comparer les offres des différents fournisseurs de fioul pour obtenir le meilleur prix possible.

Comment puis-je calculer ma consommation moyenne de fioul ?

Afin de déterminer votre consommation moyenne de fioul, vous devez prendre en compte certains facteurs clés.

Tout d’abord, vous devez connaître la superficie de votre maison et le nombre total de pièces chauffées. Vous devrez également tenir compte de la taille et du type de votre système de chauffage et de son efficacité globale, ainsi que de la température extérieure moyenne et du niveau de ventilation de votre maison.

Une fois que vous avez recueilli ces informations, vous pouvez les insérer dans un simulateur de consommation de fioul.

Ce genre de simulateur peut vous donner une estimation de votre consommation annuelle moyenne de fioul, exprimée en « Litres » ou en « kWh ». Il peut également vous aider à estimer le coût total annuel de votre consommation de fioul.

Quelles sont les conséquences négatives de l’utilisation excessive de fioul ?

Afin de déterminer votre consommation moyenne de fioul, vous devez prendre en compte certains facteurs clés.

Tout d’abord, vous devez connaître la superficie de votre maison et le nombre total de pièces chauffées. Vous devrez également tenir compte de la taille et du type de votre système de chauffage et de son efficacité globale, ainsi que de la température extérieure moyenne et du niveau de ventilation de votre maison.

Une fois que vous avez recueilli ces informations, vous pouvez les insérer dans un simulateur de consommation de fioul.

Ce genre de simulateur peut vous donner une estimation de votre consommation annuelle moyenne de fioul, exprimée en « Litres » ou en « kWh ». Il peut également vous aider à estimer le coût total annuel de votre consommation de fioul.

Les 10 astuces incontournables pour une rénovation électrique réussie.

Les travaux de rénovation électrique sont une étape cruciale lors de la remise à neuf d’un logement. Pour garantir la sécurité et le bon fonctionnement de votre installation, il est essentiel de suivre certaines recommandations.

Dans cet article, nous vous proposons 10 conseils clés pour réussir votre rénovation électrique.

1. Faites un diagnostic de l’installation électrique existante

Avant de commencer les travaux de rénovation électrique, réalisez un diagnostic de l’installation électrique actuelle.
Cette étape vous permettra d’identifier les éléments à conserver, à remplacer ou à mettre aux normes. Le recours à un professionnel qualifié est vivement conseillé.

Faire appel à un électricien certifié

Un électricien certifié sera en mesure d’évaluer rapidement l’état de votre installation, de vous donner des conseils personnalisés et de vous fournir un devis détaillé des actions à entreprendre.

2. Établissez un plan d’action précis

Une fois le diagnostic réalisé, élaborez un plan d’action qui prendra en compte les différents travaux à effectuer, leur durée et leur coût.

Ce plan vous aidera à mieux organiser et planifier l’intervention des différents corps de métier impliqués dans la rénovation.

Dressez la liste des priorités

Parmi les travaux à réaliser, certains sont plus urgents que d’autres. Hiérarchiser ces tâches en fonction de leur importance, de leur complexité et du budget disponible.

Rénovation electrique

3. Choisissez les matériaux et équipements adaptés

Le choix des matériaux et équipements électriques est crucial pour garantir la sécurité et la qualité de votre installation.

Optez pour des produits certifiés et reconnus pour leur fiabilité, comme les câbles, les disjoncteurs, les prises de courant et les interrupteurs.

Respectez les normes en vigueur

Assurez-vous que les équipements choisis respectent les normes en vigueur, notamment la norme NF C15-100 pour les installations électriques domestiques. Cela vous garantira une installation sécurisée et conforme aux exigences légales.

4. Prévoyez un budget suffisant

Une rénovation électrique peut représenter un investissement conséquent, surtout si l’infrastructure existante est vétuste ou non conforme.

Prévoyez un budget approprié, en tenant compte des travaux à réaliser, des matériaux et équipements nécessaires, ainsi que des frais d’intervention des professionnels.

Anticipez les imprévus

Il est également recommandé de prévoir une marge budgétaire supplémentaire pour faire face à d’éventuels imprévus ou complications pendant les travaux. Ainsi, vous éviterez les mauvaises surprises et pourrez mener à bien votre projet sans stress.

5. Mettez en place un système de protection efficace

Pour assurer la sécurité des occupants de la maison et prévenir les risques d’accidents électriques, il est indispensable de mettre en place un dispositif de protection adapté. Celui-ci comprend notamment :

  • Un tableau électrique équipé de disjoncteurs divisionnaires,
  • Des interrupteurs différentiels,
  • Des prises de terre,
  • Des détecteurs de fumée.

6. Pensez à l’avenir : prévoir une installation évolutive

Lors de la rénovation électrique, pensez à anticiper vos besoins futurs en termes d’équipements et d’aménagement.

Par exemple, prévoyez des gaines techniques pour faciliter le passage des câbles, des emplacements pour des prises supplémentaires ou encore des espaces réservés à l’installation d’appareils domotiques.

Intégrez les nouvelles technologies

Profitez de cette occasion pour intégrer des solutions innovantes, telles que des systèmes de gestion de l’énergie, des appareils connectés ou des éclairages LED, qui vous permettront de bénéficier d’un meilleur confort et de réaliser des économies d’énergie.

7. Ne négligez pas l’éclairage

L’éclairage joue un rôle essentiel dans le confort et l’esthétique de votre habitation.

N’hésitez pas à multiplier les points lumineux, à utiliser des lampes à intensité variable et à jouer avec les couleurs pour créer différentes ambiances.

Optimisez l’éclairage naturel

Pensez également à exploiter au maximum la lumière naturelle en installant des fenêtres, des baies vitrées ou des puits de lumière. Ces solutions vous permettront de réduire votre consommation énergétique et d’apporter une touche de modernité à votre intérieur.

8. Assurez un suivi rigoureux des travaux

Pendant toute la durée des travaux, veillez à superviser l’avancement du chantier et à communiquer régulièrement avec les différents intervenants.

Cela vous permettra de vous assurer que tout se déroule conformément au planning et aux objectifs fixés.

N’hésitez pas à demander des explications

Si vous avez des questions ou des doutes concernant les choix techniques ou les méthodes employées, n’hésitez pas à solliciter les conseils des professionnels. Ils sauront vous guider et vous rassurer tout au long du processus.

9. Testez et vérifiez l’installation avant de valider les travaux

Avant de considérer les travaux comme terminés, prenez le temps de tester tous les équipements et de vérifier que l’installation répond bien aux normes et à vos attentes. Si nécessaire, demandez des ajustements ou des corrections à apporter.

Obtenez une attestation de conformité

Une fois les travaux achevés, faites établir par l’électricien une attestation de conformité (Consuel) qui certifie que votre installation est conforme aux normes en vigueur. Conservez ce document précieusement, car il pourra vous être utile en cas de vente de votre bien immobilier.

10. Entretenez régulièrement votre installation électrique

Enfin, n’oubliez pas que la pérennité de votre installation électrique dépend en grande partie de son entretien.

Veillez donc à effectuer des contrôles et des vérifications périodiques pour garantir la sécurité et le bon fonctionnement de vos équipements.

Suivez les conseils des professionnels

N’hésitez pas à demander l’avis d’un électricien sur les opérations d’entretien à réaliser et la fréquence à laquelle elles doivent être effectuées. Vous pourrez ainsi prolonger la durée de vie de votre installation et éviter les désagréments liés à une panne ou à un dysfonctionnement électrique.

Chauffe-eau solaire, quels sont les avantages ?

Comment développer l’autonomie énergétique de votre habitation ? Que vos motivations soient écologiques, économiques ou portées par la volonté de réduire globalement vos consommations, repenser les apports en énergies est un passage obligé pour aller vers la maison passive.

A quoi sert un chauffe-eau solaire ?

Le chauffe-eau solaire s’utilise comme une chaudière, il permet de chauffer l’eau de toute votre maison : l’eau des radiateurs et l’eau sanitaire des robinets, douches, lave-linge, etc. Mais au lieu d’être alimentée par du gaz, du fioul, de l’électricité ou du bois, cette chaudière est alimentée par une énergie produite sur place et en temps réel : l’énergie solaire. En effet, cette énergie gratuite, disponible et non polluante plus souvent connue pour créer de l’électricité, peut aussi créer de la chaleur grâce à l’installation de capteurs solaires thermiques ( et non de panneaux photovoltaïques qui seront eux utilisés pour créer de l’électricité). → Communément appelé CESI, le Chauffe-Eau Solaire Individuel peut vous permettre de couvrir 40 à 70% des besoins en eau chaude de votre habitation.

Comment fonctionne-t-il ?

Le système classique est constitué de 4 installations principales : 
  • des capteurs solaires (souvent installés sur la toiture) servant à capter l’énergie,
  • un caisson de type “chaudière” servant réceptionner l’énergie créée et à chauffer l’eau froide,
  • un ballon d’eau chaude servant à stocker l’eau chauffée,
  • et enfin un système de distribution pour irriguer votre maison
Les capteurs solaires en plan vitré sont les plus répandus, ils se présentent sous forme de plaques rigides et sont simples à poser. Sur la face visible ces plaques sont constituées d’un vitrage favorisant la réflexion du soleil, à l’intérieur d’un caisson d’absorption et au dos d’un isolant en contact avec le toit. En effet, le matériau spécifique du vitrail permet de favoriser l’effet de serre en piégeant les rayons, ainsi le caisson se réchauffe très vite et permet de chauffer le liquide absorbant qui circule dans un circuit de cuivre. Sur l’autre face, l’isolant permet de garantir l’étanchéité de votre installation face aux intempéries. Il existe également d’autres sortes de capteurs en tuiles solaires thermiques, en moquettes solaires, ou à tubes sous vide, ainsi qu’un système intégré appelé -CESI monobloc- dans lequel les capteurs sont directement en lien avec le ballon d’eau chaude sur le toit. Ce système plus simple à installer et plus économique ne représente cependant qu’un système d’appoint dans nos pays à fort besoin en chauffage l’hiver. → Quel que soit votre choix de capteur, rappelez-vous tout de même qu’il vous sera indispensable de coupler votre système de chauffage solaire à un dispositif d’appoint afin de remplir la totalité de vos besoins l’hiver.

Installer un chauffe-eau solaire dans sa maison, comment procéder ?

>> Choisir l’emplacement Vous devrez en tout premier lieu définir le lieu d’installation de vos capteurs solaires. En effet comme vous l’aurez compris le critère indispensable est l’ensoleillement ! Pour garantir le plus d’efficacité, il est recommandé de positionner vos capteurs au sud, et idéalement sur une toiture. Si vous n’avez pas cette possibilité, vous pourrez vous positionner aux angles est-ouest si l’angle azimutal n’est pas supérieur à 30°. Si une installation sur toit n’est pas envisageable vous pourrez étudier la faisabilité d’une installation sur façade, ou en auvent de fenêtres. Dans tous les cas, il sera nécessaire de veiller aux ombrages proches qui pourraient venir amoindrir l’ensoleillement du lieu choisi : arbres, immeubles, montagnes, etc. Le deuxième aspect à étudier est l’inclinaison de la surface sélectionnée. En effet, l’efficacité de vos capteurs sera influencée par la manière dont ils captent les rayons. Pour garantir une utilisation optimale, il est conseillé d’installer les capteurs sur une surface perpendiculaire au rayonnement solaire sur une pente allant de 60 à 20° suivant votre région. L’objectif sera de capter le maximum d’énergie suivant l’ensoleillement de votre région et selon vos besoins. Par exemple, au nord de la France, on privilégiera une inclinaison à 60° pour capter le soleil d’hiver et ainsi maximiser la production durant cette période où le besoin en eau chaude est plus grand. À l’inverse, dans des régions très ensoleillées, les inclinaisons pourront être plus basses. Les surfaces plates au sol ou sur toit plat sont à éviter mais elles pourront être aménagées grâce à l’installation châssis si besoin. >> Calculer de surface à recouvrir Afin de couvrir vos besoins quotidiens il va vous falloir installer le nombre de capteurs adéquat. En effet, dans un premier temps, c’est la surface des capteurs qui déterminera la capacité de production d’eau chaude possible : on estime qu’il faut 1 ou 2 m2 de capteur pour chauffer 100 litres. Dans un second temps, c’est la capacité de stockage de votre ballon d’eau chaude qui influencera la taille de l’installation. → On estime qu’une habitation regroupant 2 à 3 personnes à besoin d’un ballon d’eau chaude de 200 litres pour couvrir ses besoins. Ainsi, si c’est votre cas, la surface de capteur à installer sera de 3 et 6 m2 (en fonction de la région et de l’ensoleillement). A partir de 4 personnes il sera nécessaire de passer sur  un ballon de 300 litres et d’augmenter la surface de capteur. >> Estimer le coût des travaux Suivant la surface concernée et la nature des capteurs sélectionnés, il faut compter en moyenne 4 500€ pour le matériel et la pose (selon l’Ademe). Demandez plusieurs devis afin de comparer les offres, et préférez des artisans qualifiés Qualisol. Et surtout renseignez vous sur les aides de l’État concernant l’investissement ou la rénovation! Maintenant obligatoire dans la construction d’habitation neuve (RE 2020) , les travaux d’amélioration de vos systèmes d’énergie verte sont fortement subventionnée par des primes, réduction de TVA ou prêt à taux zéro :
  • MaPrimeRénov‘” peut financer des installations ou équipements jusqu’à 10 000 € en fonction des revenus du foyer
  • « Ma PrimeRénov Sérinité » peut couvrir 35% à 50% du coût des travaux pour les projets de rénovation énergétique d’envergure (gain énergétique prévu d’au moins 35%) des foyers les plus modestes.
  • « Coup de pouce chauffage et/ou isolation » est une prime pour le remplacement d’un équipement plus performant dans la limite de 4 000€ ; vous pouvez aussi vous renseigner sur La Prime Effy qui finance jusqu’à’ 5 000 €.
  • TVA réduite à 5,5% sur les achats de produits ou de service.
  • Éco-prêt à taux zéro pour financer le reste à charge pouvant aller jusqu’à 50 000€
  • Aides locales pour financer les travaux de rénovation
  • Liste et détail des aides disponibles ici ou là 
>>Identifier les démarches administratives Si votre projet concerne la construction d’une nouvelle habitation vos travaux sont soumis à une demande de permis de construire à déposer en mairie ainsi qu’à l’obtention d’un attestation RE 2020 justifiant de la conformité énergétique de votre projet, n’hésitez pas à consulter nos article à ce sujet pour y voir plus claire. S’il s’agit d’une rénovation ou de travaux d’amélioration de votre habitat, dans la plupart des cas une simple déclaration préalable suffit car vos travaux impliquent seulement une modification des façades (le toit étant considéré comme une façade). Nous vous conseillons de consulter le PLU de votre commune qui définit les obligations du règlement d’urbanisme local. En effet des aspects spécifiques à votre territoire peuvent encadrer vos projets : obligations concernant les façades, limites de hauteur, raccordements, etc.

Comment tendre vers une maison écologique ?

Aller vers une maison écologique, ou plus écologique, est aujourd’hui une des solutions permettant de réduire fortement nos impacts négatifs sur l’environnement.

On vous explique par où commencer pour baisser vos consommations d’énergie et réduire vos frais au quotidien. 

L’impact des matériaux utilisés

Lors de la construction de votre maison neuve, vous avez l’occasion de bien réfléchir à vos choix de matériaux, et en particulier les matériaux d’isolation.
Premièrement, peu importe le matériaux choisi in fine, le plus important pour avoir une maison écologique est d’isoler de manière très conséquente toutes les parois de votre maison en ne laissant aucunes façades de côté.

Une isolation très importante et pensée de manière intelligente permettra à votre maison de réguler elle-même les températures et d’augmenter votre confort.
En hiver, la chaleur sera conservée et mieux répartie, et en été au contraire vous pourrez profiter de la fraîcheur intérieure.

Les murs : Quels matériaux utiliser pour isoler votre maison écologique ?

On distingue généralement 3 cas de figures :

  • Le cas de figure classique dans la construction de maison individuelle consiste à construire vos murs avec un matériau (type parpaings, briques ou pisé), et d’ajouter une isolation sur les murs intérieurs.
  • Le second cas concerne les maisons à ossature.
    Dans cette version, votre maison est constituée d’un squelette en bois ou en acier, complété par la pose de murs extérieurs suivant l’esthétique souhaitée, et enfin d’une isolation des murs intérieurs.
  • Plus rarement, votre maison peut être constituée d’’un seul matériau : pierre naturelle ou bois massif. L’isolation naturelle de ce type de maison ancienne est assez faible par rapport aux matériaux composés qui existent.

Isolation par la construction et l’isolation

L’isolation générale de votre maison se fera d’une part par le matériau extérieur de votre maison ( bois, béton ou métal par exemple) et par le choix de votre isolant intérieur qui viendra garnir votre ossature.
Les isolants présentent des différences concernant leurs formes, leur technique de pose et leur performance thermique. Vous pourrez avoir le choix entre différentes sortes de laines : laine de roche, de verre, de chanvre, de bois, ou encore de lin; des dérivés de bois comme la ouate de cellulose ou du liège; ou encore des végétaux tels que la paille ou des résidus de tissus recyclés.

Récemment un nouveau matériau de construction et d’isolation à l’impact carbone négatif à été développé en Isère : le béton de bois …
Un pas de plus vers la maison écologique

Appelé également LignoRoc ou TimberRoc, cet alliage innovant se décline sous la forme de panneaux de murs autoportants prêts à poser.  Il est composé tout simplement d’eau, de liant naturel et de bois bio-sourcé et offre une isolation intégrée et répartie de manière homogène.
Il permet à votre nouvelle habitation d’entrer dans le cadre légale de la nouvelle Réglementation Thermique 2020 visant le déploiement de la construction passive.

maison écologique isolants existants

Impact écologique des matériaux

Au- delà de la capacité thermique des matériaux utilisés dans la construction de vos murs, pensez également à l’impact écologique des matériaux eux même :

  • Votre matériau est-il constitué de matière renouvelable ou épuise-t-il des ressources naturelles limitées ?
  • L’extraction ou  la transformation de ce matériau est-il très énergivore?
  • Sera-t-il réutilisable ou recyclable en fin de vie ?

Par exemple, le parpaing en béton est fabriqué à partir de sable : d’une part c’est une matière première non renouvelable dont l’extraction diminue les ressources naturelles de la planète, cependant, elle fait partie des ressources considérées comme encore très disponibles et est ainsi assez largement utilisée.
De plus, le sable qui le constitue sera durci naturellement par l’ajout de ciment et d’eau sans nécessité de cuire la matière contrairement à la production des briques par exemple.
En fin de vie, le béton peut-être réutilisé par les entreprises de BTP sous forme de granulats pour construire des fondations ou de parking mais son recyclage est presque aussi énergivore que son extraction.

Vous l’aurez compris, étudier l’empreinte écologique de vos matériaux de construction est -Le pas de plus- vers une maison écologique. Prenez le temps d’étudier les modes de construction à partir de matériaux renouvelables et moins transformés comme les mélanges de chaux et de paille ou de chanvre ,ou encore les constructions en terre cuite.

Toiture : Quels matériaux privilégier pour une maison écologique ?

Traditionnellement les toits sont recouverts de tuiles (terre ou béton) , d’ardoises naturelles ou encore d’assemblages métalliques tels que l’aluminium ou le zinc.

Afin d’améliorer l’impact environnemental de votre maison et tendre vers une maison écologique, le choix de votre toiture peut s’orienter vers l’utilisation de matériaux plus écologiques d’une part, et d’autre part par la valorisation énergétique de cette surface.

Cinq matériaux de recouvrement sont à privilégier :

  • BOIS : Vous n’y avez peut-être jamais pensé mais le bois peut être utilisé sous forme de bardeaux ou de shingles. On privilégie souvent le chêne, le châtaignier, le mélèze ou encore l’épicéa. C’est un matériau naturel, renouvelable et recyclable dont on privilégiera l’achat en filière régional, non traité, et labellisé FSC. Il présentera une toiture assez résistante mais demandera un peu d’entretien.
  • TUILE : Les toits classiques en tuile constituées de terre cuite (argile) restent un matériau très isolant et résistant. Afin de minimiser l’impact du transport et de compenser l’énergie dépensée à leur cuisson, il est préférable de se fournir en tuiles de fabrication française.
  • TOIT DE CHAUME : Oublié et maintenant réutilisé, le toit de chaume présente une très bonne isolation thermique et hermétique. Il peut être constitué de roseaux, de paille de blé ou de seigle, de jonc, ou encore de genêts.
  • ARDOISE : L’ardoise naturelle est une roche qui comme le sable n’est pas renouvelable, cependant elle ne nécessite quasiment aucune transformation pour être utilisée en toiture. Cependant elle n’est malheureusement plus produite en France, l’impact de son transport sera donc conséquent.
  • VÉGÉTAL : Pour finir et surtout si vous résidez en ville, un toit végétalisé peut être intéressant car il participe à diminuer la création d’îlot de chaleur urbain. De plus, il participe à  ajouter de la biodiversité au cœur des espaces bétonnés. Il implique une toiture plate et ainsi un système de drain particulier ainsi qu’un entretien assez régulier

Vous pouvez également aménager la surface de votre toit pour capter et valoriser des ressources naturelles ! En effet, il est de plus en plus courant d’utiliser la surface du toit pour capter l’énergie solaire afin de créer de l’énergie. La méthode la plus connue consiste en l’installation de panneaux photovoltaïques (consulter notre article à ce sujet) vous permettant de répondre à vos besoins en énergie la journée (chauffage, eau chaude et d’électricité). Une autre méthode s’appuie sur l’installation d’un toit de verre afin de chauffer de manière naturelle des espaces avec un jeu de miroir.

Par ailleurs, vous pouvez aussi profiter de ressources naturelles par la récupération des eaux de pluies. Un système de récupération, de stockage, de filtration et de distribution peut vous permettre d’alimenter vos besoins en eau non potable pour votre machine à laver, vos toilettes et le ménage quotidien.

isolation maison écologique

Vers une maison écologique : les aides de l’état pour la construction et les installations

Si vous souhaitez améliorer l’impact écologique de votre maison, vous pouvez demander un diagnostic de performance énergétique (DPE) à un expert certifié pour une centaine d’euros. Cette analyse permettra de relever les points forts et les points faibles de votre maison en termes d’énergie et ainsi vous indiquer des axes d’amélioration.

La rénovation énergétique des bâtiments est encouragée et subventionnée par le gouvernement, renseignez vous sur les aides dont vous pouvez bénéficier:

  • Coup de pouce « Rénovation performante d’une maison individuelle »
  • MaPrimeRénov’
  • Éco prêt à taux zéro
  • Simuler les aide pour rénover votre logement: ici

Les fenêtres : si votre maison est assez ancienne, il est important de rénover les fenêtres avec des vitrages et des menuiseries plus isolantes.
En passant au double ou triple vitrage vous pouvez améliorer votre isolation générale de 15%.
Si vos changements de fenêtres impliquent une modification des façades de votre maison, pensez à consulter le PLU de votre commune pour vérifier la réglementation.

Le chauffage : il sera influencé par l’isolation de votre maison. Plus votre système d’isolation sera performant plus vos besoins en chauffage seront réduit voir quasiment inexistant.
Vous pouvez aussi opter pour des système de chauffage moins énergivore et moins polluant comme le chauffage solaire, aux granulés de bois, ou encore par pompe à chaleur.

L’électricité : les consommations d’électricité sont très conséquentes, soit par le chauffage, soit par l’addition d’appareils branchés en permanence. L’objectif de tendre vers une suffisance énergétique pour les appareils domestiques peut être atteint par l’installation de panneaux solaires, et passer ainsi de consommateur d’énergie à créateur d’énergie ! Pensez à déposer une déclaration préalable de travaux auprès de votre mairie avant d’installer vos panneaux solaires.

Le quotidien : il existe beaucoup de “petits gestes” écologiques à adopter au quotidien dans votre maison : trier les déchets recyclables, composter les déchets organiques, réduire le temps de douche et de bain, réduire votre chasse d’eau (6L!), consommer plus local et en réduisant les emballages, etc.

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