Avant Construction

Quelle est la consommation moyenne de fioul pour une maison ?

Bien que le fioul soit une énergie fossile dont la consommation a tendance à diminuer en raison de ses impacts environnementaux, de nombreux ménages en France continuent à l’utiliser pour se chauffer. Mais quelle est la consommation moyenne de fioul pour une maison ?

Cette question est pertinente pour les propriétaires de logements équipés d’une chaudière à fioul, car cela leur permettrait de mieux évaluer leur consommation annuelle, de prévoir leur budget et de faire des économies d’énergie.

Dans cet article, nous allons examiner de plus près la consommation moyenne de fioul en France, en fonction de différents critères tels que la région, la surface du logement, la qualité des murs et la période de l’année (hiver, été).

Pourquoi est-il important de connaître la consommation moyenne de fioul ?

Lorsque vous achetez du fioul, il est important de connaître à l’avance votre consommation approximative.

Cela peut vous éviter des pénuries ou des surplus inutiles, qui peuvent à la fois coûter plus cher et créer des problèmes environnementaux. La meilleure façon de trouver un chiffre estimatif de votre consommation de fioul est de regarder ce que consomment les autres maisons similaires à la vôtre.

Remplacer sa chaudière à fioul pour baisser sa consommation d’énergie

Il existe en France plusieurs aides pour le changement d’une chaudière fioul, qui est une source d’énergie polluante et coûteuse. L’aide la plus connue est la prime à la conversion des chaudières, proposée par l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH).

Cette prime peut aller jusqu’à 4 000 euros pour les ménages les plus modestes et est cumulable avec d’autres aides tels que les certificats d’économies d’énergie (CEE).

D’autres aides peuvent être proposées par les collectivités locales ou les fournisseurs d’énergie, il est donc recommandé de se renseigner auprès des différents organismes pour bénéficier des aides disponibles.

Quels facteurs influencent la consommation moyenne de fioul ?

Il existe de nombreux facteurs qui influencent la consommation moyenne de fioul.

Ces facteurs comprennent :

  • La taille et le style de la maison
  • Le type de chauffage utilisé (par exemple, radiateur à convection ou à rayonnement)
  • Le niveau d’isolation thermique
  • Le climat local
  • Les habitudes de vie des occupants

En outre, certaines maisons sont alimentées par une combinaison de sources d’énergie, telles que le gaz naturel, l’électricité et le fioul. Dans ce cas, la consommation totale de fioul sera inférieure à celle d’une maison exclusivement alimentée par du fioul.

Quel est le prix moyen du fioul ?

Le prix moyen du fioul en France dépend de plusieurs facteurs, tels que la demande et l’offre du marché, les fluctuations du prix du pétrole brut, la saisonnalité, la région et le fournisseur de fioul.

Selon les statistiques de l’Union française des industries pétrolières (UFIP), le prix moyen du fioul domestique en France était d’environ 0,89 €/L en février 2023.

Cependant, il convient de noter que ce prix peut varier considérablement en fonction des facteurs mentionnés ci-dessus. Les consommateurs sont donc invités à comparer les offres des différents fournisseurs de fioul pour obtenir le meilleur prix possible.

Comment puis-je calculer ma consommation moyenne de fioul ?

Afin de déterminer votre consommation moyenne de fioul, vous devez prendre en compte certains facteurs clés.

Tout d’abord, vous devez connaître la superficie de votre maison et le nombre total de pièces chauffées. Vous devrez également tenir compte de la taille et du type de votre système de chauffage et de son efficacité globale, ainsi que de la température extérieure moyenne et du niveau de ventilation de votre maison.

Une fois que vous avez recueilli ces informations, vous pouvez les insérer dans un simulateur de consommation de fioul.

Ce genre de simulateur peut vous donner une estimation de votre consommation annuelle moyenne de fioul, exprimée en « Litres » ou en « kWh ». Il peut également vous aider à estimer le coût total annuel de votre consommation de fioul.

Quelles sont les conséquences négatives de l’utilisation excessive de fioul ?

Afin de déterminer votre consommation moyenne de fioul, vous devez prendre en compte certains facteurs clés.

Tout d’abord, vous devez connaître la superficie de votre maison et le nombre total de pièces chauffées. Vous devrez également tenir compte de la taille et du type de votre système de chauffage et de son efficacité globale, ainsi que de la température extérieure moyenne et du niveau de ventilation de votre maison.

Une fois que vous avez recueilli ces informations, vous pouvez les insérer dans un simulateur de consommation de fioul.

Ce genre de simulateur peut vous donner une estimation de votre consommation annuelle moyenne de fioul, exprimée en « Litres » ou en « kWh ». Il peut également vous aider à estimer le coût total annuel de votre consommation de fioul.

Les 10 astuces incontournables pour une rénovation électrique réussie.

Les travaux de rénovation électrique sont une étape cruciale lors de la remise à neuf d’un logement. Pour garantir la sécurité et le bon fonctionnement de votre installation, il est essentiel de suivre certaines recommandations.

Dans cet article, nous vous proposons 10 conseils clés pour réussir votre rénovation électrique.

1. Faites un diagnostic de l’installation électrique existante

Avant de commencer les travaux de rénovation électrique, réalisez un diagnostic de l’installation électrique actuelle.
Cette étape vous permettra d’identifier les éléments à conserver, à remplacer ou à mettre aux normes. Le recours à un professionnel qualifié est vivement conseillé.

Faire appel à un électricien certifié

Un électricien certifié sera en mesure d’évaluer rapidement l’état de votre installation, de vous donner des conseils personnalisés et de vous fournir un devis détaillé des actions à entreprendre.

2. Établissez un plan d’action précis

Une fois le diagnostic réalisé, élaborez un plan d’action qui prendra en compte les différents travaux à effectuer, leur durée et leur coût.

Ce plan vous aidera à mieux organiser et planifier l’intervention des différents corps de métier impliqués dans la rénovation.

Dressez la liste des priorités

Parmi les travaux à réaliser, certains sont plus urgents que d’autres. Hiérarchiser ces tâches en fonction de leur importance, de leur complexité et du budget disponible.

Rénovation electrique

3. Choisissez les matériaux et équipements adaptés

Le choix des matériaux et équipements électriques est crucial pour garantir la sécurité et la qualité de votre installation.

Optez pour des produits certifiés et reconnus pour leur fiabilité, comme les câbles, les disjoncteurs, les prises de courant et les interrupteurs.

Respectez les normes en vigueur

Assurez-vous que les équipements choisis respectent les normes en vigueur, notamment la norme NF C15-100 pour les installations électriques domestiques. Cela vous garantira une installation sécurisée et conforme aux exigences légales.

4. Prévoyez un budget suffisant

Une rénovation électrique peut représenter un investissement conséquent, surtout si l’infrastructure existante est vétuste ou non conforme.

Prévoyez un budget approprié, en tenant compte des travaux à réaliser, des matériaux et équipements nécessaires, ainsi que des frais d’intervention des professionnels.

Anticipez les imprévus

Il est également recommandé de prévoir une marge budgétaire supplémentaire pour faire face à d’éventuels imprévus ou complications pendant les travaux. Ainsi, vous éviterez les mauvaises surprises et pourrez mener à bien votre projet sans stress.

5. Mettez en place un système de protection efficace

Pour assurer la sécurité des occupants de la maison et prévenir les risques d’accidents électriques, il est indispensable de mettre en place un dispositif de protection adapté. Celui-ci comprend notamment :

  • Un tableau électrique équipé de disjoncteurs divisionnaires,
  • Des interrupteurs différentiels,
  • Des prises de terre,
  • Des détecteurs de fumée.

6. Pensez à l’avenir : prévoir une installation évolutive

Lors de la rénovation électrique, pensez à anticiper vos besoins futurs en termes d’équipements et d’aménagement.

Par exemple, prévoyez des gaines techniques pour faciliter le passage des câbles, des emplacements pour des prises supplémentaires ou encore des espaces réservés à l’installation d’appareils domotiques.

Intégrez les nouvelles technologies

Profitez de cette occasion pour intégrer des solutions innovantes, telles que des systèmes de gestion de l’énergie, des appareils connectés ou des éclairages LED, qui vous permettront de bénéficier d’un meilleur confort et de réaliser des économies d’énergie.

7. Ne négligez pas l’éclairage

L’éclairage joue un rôle essentiel dans le confort et l’esthétique de votre habitation.

N’hésitez pas à multiplier les points lumineux, à utiliser des lampes à intensité variable et à jouer avec les couleurs pour créer différentes ambiances.

Optimisez l’éclairage naturel

Pensez également à exploiter au maximum la lumière naturelle en installant des fenêtres, des baies vitrées ou des puits de lumière. Ces solutions vous permettront de réduire votre consommation énergétique et d’apporter une touche de modernité à votre intérieur.

8. Assurez un suivi rigoureux des travaux

Pendant toute la durée des travaux, veillez à superviser l’avancement du chantier et à communiquer régulièrement avec les différents intervenants.

Cela vous permettra de vous assurer que tout se déroule conformément au planning et aux objectifs fixés.

N’hésitez pas à demander des explications

Si vous avez des questions ou des doutes concernant les choix techniques ou les méthodes employées, n’hésitez pas à solliciter les conseils des professionnels. Ils sauront vous guider et vous rassurer tout au long du processus.

9. Testez et vérifiez l’installation avant de valider les travaux

Avant de considérer les travaux comme terminés, prenez le temps de tester tous les équipements et de vérifier que l’installation répond bien aux normes et à vos attentes. Si nécessaire, demandez des ajustements ou des corrections à apporter.

Obtenez une attestation de conformité

Une fois les travaux achevés, faites établir par l’électricien une attestation de conformité (Consuel) qui certifie que votre installation est conforme aux normes en vigueur. Conservez ce document précieusement, car il pourra vous être utile en cas de vente de votre bien immobilier.

10. Entretenez régulièrement votre installation électrique

Enfin, n’oubliez pas que la pérennité de votre installation électrique dépend en grande partie de son entretien.

Veillez donc à effectuer des contrôles et des vérifications périodiques pour garantir la sécurité et le bon fonctionnement de vos équipements.

Suivez les conseils des professionnels

N’hésitez pas à demander l’avis d’un électricien sur les opérations d’entretien à réaliser et la fréquence à laquelle elles doivent être effectuées. Vous pourrez ainsi prolonger la durée de vie de votre installation et éviter les désagréments liés à une panne ou à un dysfonctionnement électrique.

Les points importants à connaître pour acheter un terrain

Ce qu’il faut savoir avant d’acheter un terrain

Tout projet de construction de maison requiert un terrain à la hauteur de sa grandeur puisque c’est la base de votre future maison.

Cependant, vous devez savoir que dans le monde des terrains, il existe deux parties: les terrains en lotissement et les terrains hors lotissement (terrains isolés ou en secteur diffus). Vous devez alors prendre le temps de choisir la parcelle adaptée à votre projet de construction.

Allant du choix de la parcelle, le plan local d’urbanisme, la structure de sol… Tout cela n’est pas facile à comprendre. C’est exactement pour cette raison qu’on a pris le temps de vous expliquer dans cet article tout ce qu’il faut savoir avant d’acheter le terrain idéal pour votre projet de construction de maison.

Connaître les règles de l’urbanisme de votre commune

Tout le monde le sait, construire une maison est un projet qui demande beaucoup d’investissement en termes de temps et d’argent. On peut même le classifier comme un projet de longue haleine.

La première étape consiste donc à trouver le terrain idéal tout en prenant compte du PLU ou le Plan Local d’Urbanisme de votre commune où vous avez la possibilité de connaître toutes les règles applicables sur le territoire. Sur ce document, vous avez accès aux informations suivantes:

  • Les zones U où tout projet de construction est régi sous plusieurs conditions (terrain constructible ou pas)
  • Les zones N où vous n’avez pas la possibilité de construire une maison sauf s’il s’agit d’une exception
  • Les contraintes architecturales à respecter en fonction de la parcelle: hauteur des bâtiments, couleur des matériaux à utiliser, le type de toiture, les dimensions de la construction, les ouvertures…

C’est pour cela que vous devez absolument consulter le PLU avant de demander à un professionnel de dessiner le plan de votre maison.

Si vous ne respectez pas les règles de l’urbanisme de votre commune, vous allez commettre des infractions qui peuvent conduire à de fortes sanctions. Alors, rendez-vous à la mairie pour consulter le plan local d’urbanisme.

Cadastre

À part le PLU, le cadastre est également un document à ne pas oublier de consulter.

Cela vous permet non seulement de connaître où sont les limites de propriété de votre terrain, mais de savoir également si ce terrain possède ou non des servitudes privées comme les droits de passage, les accès à la voie publique…

Définir l’emplacement du terrain

Il existe une expression très prisée dans le domaine de l’immobilier qui est: avant d’acheter un bien, vous devez prendre en compte trois critères importants qui sont l’emplacement, l’emplacement et l’emplacement.

Vous comprenez que c’est important et qu’il ne faudrait pas le prendre à la légère. Gardez en tête que ce terrain va accueillir votre future maison, d’où cette règle d’or de l’achat de terrain.

Terrain

De ce fait, prenez le temps de bien étudier l’emplacement de votre terrain. Pour ce faire, vous devez bien regarder ces deux points importants:

  • L’environnement actuel du terrain
  • L’évolution du quartier

À part cela, d’autres détails entrent également en jeu pour bien choisir l’emplacement du terrain à acheter pour un projet de construction.

Les commodités et les services à proximité

“Il vaut mieux prévenir que guérir”. C’est une expression populaire dans le domaine médical, mais dans le monde de l’immobilier et construction, l’anticipation est la meilleure des préventions.

Avant même d’acheter un terrain, vous devez anticiper votre routine quotidienne dans ce quartier: les écoles à proximité, les gares, les commerces, les transports en commun, les hôpitaux, les pharmacies…

C’est la base. Vous devez tout anticiper pour ne pas faire face aux difficultés journalières.

Par ailleurs, il se peut que le terrain n’est pas encore commode actuellement, mais il se trouve dans une zone en plein développement. De nombreux services vont voir le jour dans votre quartier dans les années à venir.

Ainsi, vous allez réaliser un excellent investissement puisque le terrain va gagner une plus-value.

Tout projet de construction de maison requiert un terrain à la hauteur de sa grandeur puisque c’est la base de votre future maison.

Les diverses nuisances

L’environnement du quartier joue un rôle important dans le choix de l’emplacement.

Quand vous achetez un terrain pour construire, c’est sûrement parce que vous cherchez une ambiance plus calme et tranquille, loin des éventuelles nuisances quand vous êtes chez vous. En revanche, ce n’est vraiment pas possible si vous achetez un terrain qui se trouve près de la gare, une autoroute, un chemin de fer… On parle alors de nuisance sonore.

Mais cela peut également être de la nuisance visuelle à cause des usines ou des établissements ayant une mauvaise apparence.

Dans le but d’avoir une meilleure qualité de vie, il ne faudrait pas prendre tout cela à la légère. De plus, si vous envisagez de revendre votre bien immobilier dans le futur, vous allez voir que ce critère a un grand impact sur son prix.

Il ne faut pas se limiter à ce que vous voyez maintenant, mais projetez-vous sur le long terme afin d’éviter les mauvais investissements. Renseignez-vous alors auprès de la mairie s’il y a des projets en cours dans ce territoire et n’hésitez pas à demander aux voisins.

L’orientation du terrain

L’orientation du terrain fait partie des points importants à ne pas oublier lors d’une étude de l’emplacement. Est-ce que le terrain bénéficie d’un ensoleillement suffisant? Sachez que plus le terrain est grand, moins l’orientation est importante.

Cela signifie qu’avec un grand terrain, vous avez la garantie qu’une partie soit bien ensoleillée et c’est à cet endroit que vous allez construire votre maison. Avec un terrain petit, vous devez être prudent concernant l’orientation.

Un terrain incliné en direction du sud bénéficie d’un ensoleillement maximal.

  • Une bonne orientation vous offre un confort inestimable au quotidien
  • Une mauvaise orientation vous empêche de réaliser certaines opérations comme l’installation des panneaux solaires, la construction d’une piscine…

Connaître les caractéristiques du terrain

Lors de la construction d’une maison, vous devez connaître les caractéristiques du terrain à acheter. La raison est simple, il faudrait que votre maison s’adapte au terrain et non pas le contraire.

De ce fait, avant même d’acquérir un terrain, voici les caractéristiques importantes à ne pas oublier:

  • La surface et la forme du terrain afin de savoir quel type de maison construire: maison de plain-pied ou maison à étage
  • Le terrain est-il “libre de constructeur” ou “constructeur imposé”
  • La qualité du sol et du sous-sol afin d’éviter les surcoûts en cas de besoin de chantiers ultérieurs. Cette caractéristique est souvent oubliée par les acheteurs alors que la qualité du sol a une grande influence sur ce que vous avez envie de faire sur le terrain
  • La topologie du terrain: terrain en pente, terrain de type marécageux ou encore terrain arboré

La viabilité du terrain. On parle de viabilisation quand le terrain est raccordé avec d’autres réseaux publics de base: électricité, eau, internet, gaz, assainissement et téléphone

Vérifier les servitudes

La vérification des servitudes est une étape à ne pas contourner quand vous envisagez de devenir propriétaire d’un terrain.

Cependant, il existe plusieurs types de servitudes. Vous devez alors les connaître afin d’éviter les mauvaises surprises après l’achat du terrain.

Servitude de droit privé

On parle de servitude de droit privé quand votre parcelle est enclavée et que vous n’avez aucun accès direct à la voie publique.

Vous êtes alors obligé de demander le droit de passage auprès de votre voisin pour avoir une desserte totale sur son terrain. Par ailleurs, vous prenez en charge tous les frais relatifs à la création, usage et entretien du passage.

Servitude d’utilité publique

Le terrain que vous envisagez d’acheter est dans le Plan de prévention des risques naturels (inondations, secousses sismiques, glissements de terrains…), l’utilité publique peut alors vous imposer des règles de construction spécifiques dont la taille des fondations, la séparation de maison…

Servitude de droit de préemption

Avant d’acheter un terrain à construire, vérifiez s’il n’est pas concerné par un droit de préemption qui permettrait à la collectivité d’acheter en priorité ou s’il n’est pas frappé d’alignement.

S’assurer si le terrain n’est pas à risque

Toute vente de terrain est accompagnée d’un document officiel qui est une déclaration obligatoire valide (moins de 6 mois) où on peut voir si la parcelle à vendre ne se trouve pas dans une zone à risques technologiques (pollution du sol ou toxicité d’une usine à proximité) ou risques naturels prévisibles (avalanches, inondations ou séisme).

Au cas où ce document est absent, la vente peut être annulée à tout moment au titre des vices cachés ou une décote du prix du bien.

C’est pour cette raison qu’il est primordial de vérifier les risques liés à votre terrain sur le site www.georisques.gouv.fr.

Consulter les différents documents importants

Voici la liste des documents à consulter pour être à jour sur les règles d’urbanisme en vigueur dans votre commune:

  • PLU ou le Plan Local d’Urbanisme
  • Carte communale
  • Autorisation d’occupation du sol
  • RNU ou Règlement National d’Urbanisme pour les communes qui n’ont pas le PLU

Se renseigner sur les taxes et les coûts annexes

Avant d’acheter un terrain, vous devez également prendre le temps de regarder le côté fiscal parce qu’il y a une grande différence entre deux communes proches.

Les deux principales taxes à regarder sont la taxe foncière et la taxe d’habitation. Ne vous fiez pas au prix peu élevé d’un mètre carré de terrain parce qu’il se peut que cela cache une taxe foncière importante.

Comme vous achetez un terrain pour construire une maison, vous devez également vous renseigner sur la taxe d’aménagement qui varie en fonction du lieu où vous habitez.

Contrairement au coût de l’eau, les coûts de l’électricité et du gaz ne dépendent pas de la localité. C’est la raison pour laquelle vous devez connaître à l’avance le prix de l’eau et surtout sa qualité avant de procéder l’achat du terrain.

Tout savoir sur l’assainissement

Assainissement, tout ce qu’il faut savoir

Généralement, très peu de gens s’intéressent à l’assainissement de la maison vu que c’est invisible et que cela ne fait pas rêver.

Par ailleurs, il est indispensable afin de maintenir un meilleur cadre de vie. En effet, entre les toilettes, les douches, les bains et les lessives, le volume de rejets d’eaux usées varie entre 150 et 200 litres/jour/personne. C’est pour cette raison que l’assainissement est incontournable afin de protéger les occupants d’une maison habitable des éventuels risques de propagation de maladies transmissibles.

Comme il est fortement déconseillé de rejeter directement l’eau usée dans la nature, il faudrait donc mettre en place un système d’assainissement qui respecte toutes les règles et les consignes relatives.

Ce n’est pas seulement pour la santé publique, mais également pour l’environnement. Qu’est-ce qu’il faut comprendre concernant l’assainissement? Quels sont les différents types d’assainissement? Voyons tout cela en détail.

Assainissement: qu’est-ce que c’est?

L’assainissement est un processus ayant pour but d’évacuer les eaux usées et les eaux pluviales déjà traitées par des dispositifs adaptés dans le milieu naturel.

Ce système d’épuration qui fonctionne comme suit:

  • Collecter les eaux usées
  • Épurer ou dépolluer consiste à traiter ces eaux usées
  • Rejeter les eaux dépolluées dans le milieu naturel
  • Gérer les eaux pluviales et de ruissellement qui peuvent conduire à des inondations. Si ces eaux sont non maîtrisées peuvent ensuite se retrouver directement dans le milieu naturel et détruire les ressources naturelles

Cependant, vous devez savoir que l’assainissement n’a pas le même principe que les traitements de potabilisation qui consiste à transformer l’eau prélevée dans le milieu naturel en eau potable.

Le rôle de l’assainissement

Plus les activités humaines se développent, plus les rejets polluants augmentent, surtout dans l’eau. Si ces eaux polluées sont tout de suite déversées dans le milieu naturel, cela va détruire l’environnement.

C’est pour cette raison que l’assainissement a pris une grande importance pendant ces vingt dernières années. Il fait même partie des méthodes pour protéger l’environnement.

Grâce à lui, il est possible de limiter la dégradation des ressources en eau (rivières, lacs, nappes souterraines…) vu qu’elles ne sont pas inépuisables. Ainsi, il est impératif de procéder à la “dépollution des eaux usées”.

 

Quelles sont les eaux concernées?

Quand on parle d’assainissement, on pense tout de suite aux eaux usées alors que les eaux pluviales sont également prises en compte. Ce terme regroupe:

  • Les eaux vannes: eau des toilettes
  • Les eaux grises: lavabos, cuisine, douche…

La raison pour laquelle il ne faudrait pas les rejeter immédiatement dans la nature c’est qu’elles contiennent encore des micro-organismes qui sont pathogènes et nocifs pour l’environnement et la santé.

 

Il ne s’agit pas tout simplement des matières organiques, mais également des produits chimiques utilisés comme les produits d’entretien, les lessives…

Les différentes types d’assainissement

Il existe deux grands types de système de collecte et d’épuration selon la nature de l’habitation et le choix de la collectivité:

  • L’assainissement collectif ou le tout-à-l’égout
  • L’assainissement individuel ou assainissement autonome

Ces deux modalités pratiques sont pour les eaux usées, il existe un autre processus de traitement pour les eaux pluviales. Même si elles peuvent être évacuées immédiatement dans le milieu naturel sans passer à travers les dispositifs de traitement, elles passent au préalable par un système individuel de drainage et d’épandage dans la majorité des cas.

Selon les statistiques:

  • 79% des français sont déjà raccordés à un réseau d’assainissement qui conduit ensuite à une station d’épuration
  • Il existe en ce moment 13 300 stations d’épuration

13 millions de français ne sont pas reliés à un système d’assainissement collectif parce que leur lieu de vie est très loin, mais ils doivent posséder un système d’assainissement individuel.

Assainissement

Assainissement collectif

Les grandes villes sont dotées d’un réseau de canalisations et de conduits qui assurent la collecte des eaux usées. Que ce soit un logement, un bureau ou un bâtiment commercial, chaque habitat doit être raccordé à ce réseau. On parle alors d’assainissement collectif.

Le principe est simple: les eaux usées sont collectées dans un réseau d’égouts pour être acheminées vers une station d’épuration.

Il existe plusieurs types de systèmes d’assainissement collectif dont:

  • Les usines urbaines
  • Les stations d’épuration
  • Les stations de lagunage

Assainissement non collectif

Également appelé assainissement individuel ou encore assainissement autonome, est destiné aux maisons isolées qui ne sont pas exclues de cette obligation.

Et même si vous avez accès au réseau public, vous avez toujours la possibilité d’avoir votre propre assainissement.

En revanche, pour mettre en place un tel système d’assainissement, tous les frais sont à votre charge même si la commune en assure le contrôle. D’autres frais peuvent être ajoutés pour l’entretien régulier des dispositifs.

Un assainissement non collectif comprend:

  • Un dispositif de collecte des eaux usées
  • Une fosse pour prétraiter les eaux
  • Un dispositif d’épuration

Quand mettre en place un système d’assainissement ?

L’assainissement et l’eau jouent un rôle crucial dans le développement durable. Ils sont vraiment essentiels pour la survie des populations et de la planète.

En effet, le développement durable n°6 concerne l’eau potable, l’assainissement, l’hygiène, la qualité et la durabilité des ressources mondiales en eau.

Même si la majorité des gens savent déjà que l’eau est au cœur du développement social, économique et environnemental, certaines personnes ne savent pas que l’eau et l’assainissement demandent un investissement payant plutôt important.

Les avantages de l’assainissement sont:

  • L’assainissement est une des meilleures techniques qui permettent de réutiliser de manière sûre et efficiente l’eau, l’énergie et les nutriments provenant des déchets liquides et solides
  • C’est une solution durable et écologique pour avoir de revenus et des bénéfices pour une économie circulaire optimale
  • Sur le plan économique: le ROI ou retour sur investissement peut atteindre jusqu’à 200% pour chaque dollar investi dans l’approvisionnement en eau
  • Le coût de santé est réduit grâce à l’accès à l’eau potable et l’assainissement
  • Les enfants peuvent être scolarisés dans des établissement ayant accès à l’eau et l’assainissement
  • L’eau, les nutriments et l’énergie des déchets sont valorisés. Cela permet d’avoir une autre perception des déchets. Il se peut même que les eaux usées déjà traitées soient utilisées en toute sécurité pour l’agriculture, l’aquaculture… dans le but de compenser la pénurie physique et économique croissante d’eau

La réglementation en vigueur concernant l’assainissement

Concernant la réglementation de l’assainissement, il existe des codes du côté de la santé publique et du côté des collectivités territoriales. Cela dit: “toutes les eaux usées doivent être traitées avant d’être rejetées dans le milieu naturel ou d’être réutilisées”.

Si votre habitation se trouve à proximité d’un réseau tout-à-l’égout, vous devez obligatoirement la raccorder. De plus, vous partagez le coût du raccordement avec la commune. Cela signifie que vous payez toutes les installations pour amener les eaux usées de votre habitation jusqu’à la partie publique qui est à la charge de la commune.

C’est au Service Public d’Assainissement Non Collectif de votre commune qui décide si vous avez la possibilité de mettre en place un dispositif non collectif ou pas. Au cas où les infrastructures publiques ne vous sont pas accessibles, vous devez alors mettre en place un système d’assainissement autonome. Selon la réglementation actuelle, une vidange régulière des fosses de récolte des eaux usées doit être faite pour les systèmes d’assainissement indépendant.

Après installation du système d’assainissement, le SPANC contrôlera son état que ce soit neuve ou ancienne. S’il existe une non-conformité aux normes, vous avez 4 ans pour tout remettre en état. Tout cela est à vos frais.

Au cas où vous envisagez de vendre votre habitation, sachez que le rapport technique de moins de 3 ans concernant l’état de l’équipement d’assainissement de votre maison fait partie des documents à fournir.

Que fait la commune ?

La commune a pour rôle de délimiter les zones d’assainissement collectif et non collectif.

Sachez que le recours au tout-à-l’égout est favorisé. Parfois la commune n’a pas le choix que d’imposer le réseau collectif pour les habitations qui se trouvent dans une zone où la population ou les activités économiques sont plus présentes.

Dans ce cas, il est donc possible de collecter les eaux usées afin de les acheminer vers une station d’épuration. C’est une question de densité de population.

À part ces zones, les communes laissent aux propriétaires le choix entre l’assainissement collectif et l’assainissement non collectif selon les contraintes techniques. La délimitation de chaque zone se fait suite à une enquête publique.

Comment gérer l’assainissement?

Vous devez savoir qu’après avoir mis en place ce système, il faudrait mettre en place une stratégie pour la gestion de l’assainissement.

Assainissement collectif

Les communes se chargent de la gestion des services d’eau. Il existe plusieurs modes de gestion pour les services publics de l’eau et de l’assainissement des eaux usées:

  • La régie directe: l’intégralité des services est prise en charge par la commune ou l’agglomération
  • La gestion déléguée: tout ou une partie des services peut être déléguée à une entreprise spécialisée dans le domaine par la commune ou l’agglomération

Assainissement non collectif

Selon la loi sur l’eau de 1992, les communes prennent également en charge l’assainissement non collectif. D’où la mise en place du SPANC ou Service Public d’Assainissement Non Collectif.

Avec ce service, il est désormais possible de contrôler les installations d’assainissement autonome.

Quels sont les critères à prendre en compte pour choisir l’emplacement de votre construction ?

Comment choisir l’emplacement de votre construction ?

Qui dit construction dit terrain constructible ! Cependant, il faut prendre en compte plusieurs critères pour ne pas se tromper d’emplacement.

En effet, ce dernier joue un rôle majeur dans la valeur de la nouvelle construction et à votre satisfaction.

Cependant, de nombreux facteurs entrent en jeu pour choisir l’emplacement d’une construction, que ce soit une maison individuelle ou un bâtiment professionnel. Entre les critères de base (localisation, superficie et l’orientation) et les obligations administratives et techniques, nous nous perdons facilement. Permis Maison fait le point pour vous aider à trouver l’emplacement idéal de votre future construction.

La superficie : un paramètre clé pour votre construction

Le premier facteur pris en compte pour évaluer un bien immobilier ou un terrain et cela peu importe sa nature s’agit de la superficie.

Un grand terrain a beaucoup plus de valeur qu’un petit terrain. Pour définir la superficie idéale, vous devriez commencer par déterminer le budget alloué à votre projet immobilier. Cela vous évite de faire un achat hors budget.

La localisation du terrain

La localisation du terrain fait partie des critères primordiaux pour choisir l’emplacement de sa construction. Tout dépend de son usage et des besoins du propriétaire. Que ce soit pour un usage personnel ou professionnel, le mieux serait de choisir un endroit situé à proximité des biens publics.

Sachez que le prix au mètre carré d’un terrain dépend de l’environnement proche du terrain. Cela dit, la valeur d’un terrain qui se trouve à quelques minutes du centre-ville peut être le double de celle qui se situe en périphérie. Il s’agit en effet d’identifier les lieux de première nécessité, dont votre lieu de travail, les écoles, les supermarchés, les hôpitaux, etc. Les localisations privilégiées apportent une plus-value à votre construction. Alors, choisissez un terrain proche des lieux suivants même si le prix au mètre carré est un peu élevé :

  • Toutes les commodités ;
  • Les lignes de transports en commun ;
  • Un ou plusieurs sites touristiques.

Grâce à cela, vous faites un investissement à long terme parce que le risque de dépréciation de biens immobiliers est réduit voire néant. Ce qui garantit la rentabilité de votre projet immobilier.

À tenir compte

En revanche, il existe des terrains constructibles dont l’emplacement s’avère inconfortable. Certes, le prix au mètre carré peut être inférieur au marché, mais ils se trouvent dans des secteurs à côté d’éventuelles nuisances :

  • La voie ferrée ;
  • Une usine ou une centrale nucléaire ;
  • Un axe routier très emprunté.

Il se peut que ces installations ne vous posent aucun problème en ce moment. Mais elles présentent un blocage majeur en cas de revente à cause d’une possible nuisance sonore et des risques sanitaires.

Les moyens de transport : à ne pas prendre à la légère

Que ce soit une vie en campagne ou en ville, elle vous amène toujours à réaliser des déplacements quotidiens pour plusieurs raisons. Ainsi, prenez le temps de vérifier la distance entre votre future construction et les lieux de transport.

Si les transports en commun vous donnent la possibilité de faire des économies (temps et argent), il est toujours agréable d’avoir la chance de faire certains trajets à pied.

D’un autre côté, vous devez veiller à ce que votre maison soit accessible par votre propre moyen de transport. Vous n’allez tout de même pas acheter un terrain difficile à atteindre en voiture alors que vous en avez une.

Le PLU ou Plan Local d’Urbanisme : les obligations locales

Certaines régions sont régies par le Plan Local d’Urbanisme ou PLU (anciennement appelé Plan d’occupation des sols ou POS). En effet, les autorités locales ont également leurs exigences en matière de construction. De ce fait, chaque propriétaire devrait prendre le temps de vérifier ce document avant de se lancer dans un quelconque projet de construction. Cela lui permet de connaître les contraintes et les restrictions légales.

De nombreux aspects de la construction sont pris en compte dans ces restrictions :

  • Forme et dimension ;
  • Emplacement ;
  • Distance avec la voie de circulation ;
  • Positionnement avec le voisinage ;
  • Présence du monument ;
  • Hauteur de la construction ;
  • Aspect extérieur ;
  • Etc.

Selon l’article L480-4 du Code de l’urbanisme, le non-respect d’une obligation légale pour l’obtention d’une déclaration préalable ou un permis de construire construit un délit pénal. Toute personne concernée doit payer une amende pouvant aller jusqu’à 6097,96 €/m2 de surface à construire. Un accompagnement sur mesure de la part des experts dans le domaine vous évite d’écoper ces sanctions.

Les contraintes géologiques et hydrographiques

Un autre point à vérifier lors du choix de l’emplacement de sa construction s’agit de l’état géologique de la propriété. Cette étape consiste à examiner la qualité et la nature du sol afin de déterminer si le terrain est constructible ou pas. Vous n’êtes pas obligé de faire appel à un géotechnicien de laboratoire. Il suffit de vérifier l’entourage.

Emplacement

Si des bâtiments ont déjà été construits sur le domaine, vous pouvez généralement conclure que vous pouvez construire sur cet emplacement. En revanche, si vous remarquez une mare ou une partie de terre meuble, il faudra réaliser une recherche approfondie avant de décider de la suite. Cela vous permet de connaître les éventuels risques naturels qui peuvent survenir.

Mais les résultats de l’analyse ne devraient pas être un blocage pour vous empêcher de construire. Plusieurs solutions sont à votre disposition pour veiller à la pérennité de votre construction. La mise en place des fondations renforcées fait partie des meilleures alternatives pour y remédier. Cela peut être l’utilisation des membranes industrielles anti-étanchéité ou des enduits hydrofuges.

Les raccordements et la viabilisation du terrain

Pendant la construction d’une nouvelle maison, il est essentiel de vérifier les raccordements indispensables. Chaque maison construite doit être raccordée aux différents réseaux de base.

Le réseau d’eau potable

Il constitue une priorité parce que vous en avez besoin dès le début du chantier. Le propriétaire doit faire une demande auprès de la mairie de la commune et de la société locale compétente pour bénéficier de l’eau potable. Le prix varie en fonction de l’accessibilité et des régions.

Le réseau électrique

Le propriétaire doit adresser une demande à ENEDIS qui est le responsable de ce genre d’installation. Sachez que les démarches administratives pour ce faire s’avèrent longues et compliquées.

Pour cause, différents organismes sont susceptibles d’intervenir. De plus, vous devez fournir plusieurs documents et le délai peut être allongé afin d’obtenir satisfaction. Cependant, vous avez toujours la possibilité de faire appel aux services des autres prestataires en électricité qui peuvent s’occuper de la demande auprès d’ENEDIS à votre place.

Le réseau téléphonique

Généralement, Orange s’occupe du raccordement au réseau téléphonique. Vous devez alors lui envoyer votre demande pour qu’il puisse envoyer des personnes pour étudier la faisabilité du projet. La durée des travaux varie entre 1 à 8 semaines.

Pour les accès à internet, renseignez-vous auprès de votre fournisseur si votre emplacement est éligible à la fibre.

Le réseau de gaz

Tout comme les autres raccordements, vous devez également adresser une demande afin de bénéficier du gaz de ville.

Vous devez alors envoyer une requête auprès de ENGIE. Toutefois, cette procédure n’est ni obligatoire ni indispensable. Alors, même si l’emplacement n’est pas raccordé, vous n’avez pas besoin d’entamer les longues démarches de 2 à 4 mois.

Le réseau de tout à l’égout

Si l’emplacement de votre construction a accès à tout-à-l’égout, il suffit de réaliser les démarches pour la raccorder au réseau d’assainissement collectif. Si ce n’est pas le cas, vous devez mettre en place un système d’assainissement individuel. La demande se fait auprès du service d’assainissement ou du service d’urbanisme de votre commune.

Quand vous choisissez l’emplacement de votre construction, il faudrait veiller à sa viabilité. Si ce n’est pas le cas, vous devez entreprendre les démarches administratives en vue de le viabiliser.

Le choix d’un emplacement de construction : la localisation géographique ou ses objectifs ?

Est-ce qu’il faudra choisir l’emplacement de sa construction selon la position géographique ou ses objectifs ? C’est une bonne question. Pendant votre quête à l’emplacement idéal, gardez en tête la durée pendant laquelle vous allez rester dans cette maison.

Certes, nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve, mais cela ne nous empêche pas d’en prendre conscience. Que feriez-vous si une opportunité personnelle, voire professionnelle, vous oblige à vendre votre maison ? D’un autre côté, vous envisagez de passer votre retraite dans cette future construction.

De ce fait, il est donc préférable de trouver le bon équilibre entre la localisation géographique et vos projets, qu’ils soient à court, moyen ou long terme. Si vous avez envie de fonder une famille dans cet endroit, prévoyez les trajets pour les écoles, les crèches et les autres activités extrascolaires.

Peser les pour et les contre pour trouver l’emplacement idéal de votre construction

En fin de compte, vous avez une liste de plusieurs terrains à choisir. Maintenant, vous devez mettre en pratique la méthode entonnoir afin d’obtenir l’emplacement pour votre maison neuve. Pour ce faire, prenez en compte :

  • Les facteurs externes ;
  • L’entourage ;
  • Les envies et les aménagements extérieurs envisagés : piscine, terrasse, abri de jardin…

L’exposition par rapport au soleil

Peu importe le type d’habitat que vous avez envie de bâtir, n’oubliez pas de prendre en compte l’orientation du terrain. Il faudrait toujours privilégier l’énergie du soleil qui est un principe élémentaire depuis des millénaires pour toute l’espèce animale.

À part le PLU, la RE 2020 fait partie des documents à consulter avant de choisir l’emplacement de votre construction. L’orientation du terrain n’est pas à prendre à la légère.

Cependant, certains PLU vous empêchent de profiter de l’énergie naturelle. Ils mettent en avant l’aspect extérieur de la maison. Mais si l’emplacement choisi se trouve dans un terrain constructible sans constructions aux alentours, vous êtes libre de choisir l’orientation de votre maison. Si ce n’est pas le cas, vous devez prendre le temps de bien orienter votre construction.

En somme,

Choisir l’emplacement de sa construction s’avère difficile si vous n’êtes pas entouré par des professionnels dans le domaine de l’immobilier. Cela vous permet de bénéficier d’un accompagnement sur mesure et un suivi personnalisé pour votre projet immobilier.

Que ce soit dans le centre-ville ou en périphérie, les lignes de transports en commun proches de votre maison constituent un atout majeur. Renseignez-vous alors sur les différents transports à proximité pour assurer un emménagement serein.

Le choix d’un emplacement d’une construction repose sur plusieurs critères. Faites-vous accompagner tout au long des démarches pour avoir tous les conseils qui vous permettront de prendre une décision réfléchie.

Tout savoir sur l’étude de sol

Qu’est-ce que l’étude de sol et pourquoi la faire ? Quand réaliser une étude de sol et à quel professionnel faire appel ?

Un projet de construction de maison est toujours une grande aventure composée d’une série d’étapes importantes les unes que les autres.

Ce qui est bien avec la construction de maison individuelle est que les propriétaires ont la possibilité de construire la maison idéale répondant parfaitement à leurs besoins et leurs attentes.

Si la première chose à faire pour pouvoir se lancer dans la construction de maison est de trouver un bon terrain, l’étude de sol est également une étape incontournable qui doit être réalisée avant de commencer les travaux.

En effet, il s’agit d’une étude géotechnique ayant pour but de regarder en profondeur la composition d’un terrain et la nature du sol. Tout cela est réalisé afin de définir les principes de la nouvelle construction et surtout le type de fondation capable de résister dans le temps.

Mais concrètement, qu’est-ce que l’étude de sol et pourquoi la faire? Est-ce que c’est une étape obligatoire avant de construire sa maison? Nous répondons à toutes vos questions à travers cet article.

Étude de sol: qu’est-ce que c’est ?

Également appelée étude géotechnique, étude terrain ou étude géologique, l’étude de sol est un ensemble d’investigations géotechniques réalisées à partir de:

  • Cartes géologiques
  • Plan de masse 
  • Plan de maison


En effet, le géotechnicien effectue des sondages géotechniques sur le terrain où la maison sera construite afin de savoir la nature, le type et les caractéristiques mécaniques du sol.

À l’issue de cette étude, il remet un rapport contenant les prescriptions géotechniques éventuelles. Grâce à ce document, le propriétaire ainsi que le professionnel de la construction sont informés des éventuels problèmes, les adaptations à envisager et les mesures à prendre pour la construction de la future habitation.

Les différents types d’étude de sol

Selon la norme NFP 94-500, il existe 5 grandes familles d’étude de sol:

  • Étude G1 est pour les études géotechniques avant construction
  • Étude G2 est l’étude géotechnique de conception
  • Étude G3 est l’étude de suivi technique d’exécution
  • Étude G4 est pour la supervision du géotechnique d’exécution
  • Étude G5 consiste à réaliser une étude d’un ou plusieurs éléments géotechniques sans application dans d’autres éléments géotechniques

Quand on parle de projet de construction de maison, on s’intéresse uniquement à l’étude G1 qui est une étude préalable avant de construire sa maison individuelle. Cette dernière est également divisée en deux parties qui sont G11 et G12 qui est réalisée avant de faire construire sa maison.

Pour quelles raisons réaliser une étude de sol ?

Des fissures sur la maison, des remontées d’eau par capillarité… Ce sont des situations qui arrivent quand il n’y a aucune étude préalable de sol réalisée avant la construction de la maison. Dans la majorité des cas, la cause est toujours du côté des fondations qui ne sont pas du tout adaptées au terrain.

Ce genre de sinistre coûte cher aux assurances, mais peut être évité grâce aux études de sol. Par ailleurs, ce n’est pas la seule raison pour laquelle il est important de réaliser une étude de sol. On vous en dit plus.

Connaître son terrain

L’étude de sol vous permet de connaître la nature de votre terrain. Après tout, c’est l’endroit où la future habitation se reposera. De plus, grâce à cette étude, vous pouvez également définir les méthodes de construction appropriées aux caractéristiques de votre terrain.

Il n’y a rien de mal à savoir quelles sont les spécificités de la parcelle sur laquelle vous allez bâtir votre future maison individuelle.

Le plus c’est que vous obtenez une carte géologique de votre terrain. Un atout pour vous au cas où vous avez envie de réaliser d’autres projets de construction comme la piscine dans le futur.

Éviter les mauvaises surprises

Grâce à l’étude de sol, le professionnel de la construction pourra adapter ses techniques et ses méthodes de construction aux caractéristiques de votre terrain. Après tout, une mauvaise fondation fragilisera la nouvelle construction.

Des éléments comme l’argile, le remblai ou encore la nappe phréatique sont susceptibles de causer des dommages sur votre maison si vous ne faites pas attention. C’est pour prévenir tous ces risques qu’il faudrait absolument réaliser une étude de sol.

Diminuer le coût de l’assurance dommages-ouvrage

Tout projet de construction de maison requiert une assurance dommages-ouvrage. Si vous réalisez une étude de sol au préalable, le coût de cette assurance est réduit jusqu’à 50%.

Sachez que la pérennité de votre nouvelle construction repose sur l’étude de sol. Si vous avez envie de construire une maison en bonne et due forme, il ne faudrait pas ignorer cette étape. Vous serez toujours un gagnant grâce à ses nombreux avantages:

  • Obtenir des solutions constructives pour éviter les sinistres
  • Garantir la pérennité de votre maison
  • Connaître les caractéristiques géotechniques de votre sol

Quel est le moment idéal pour réaliser une étude de sol ?

Pour construire une maison sur la bonne base, il faudrait réaliser l’étude de sol avant de commencer les travaux de construction.

Sol

Ainsi, le constructeur dispose de tous les éléments nécessaires pour identifier la nature des fondations adaptée au sol sans avoir à changer les plans. Sachez également que l’étude de sol peut être réalisée avant d’acquérir un terrain.

Comment savoir si un terrain est viabilisé ?

La viabilité d’un terrain est un des paramètres à ne pas négliger avant de l’acquérir pour faire construire une maison. Un terrain est viabilisé quand il est prêt à accueillir une habitation. Si l’étude de sol permet de savoir la nature du sol et d’éviter les risques de sinistre, comment reconnaître si un terrain est viabilisé?

En effet, il doit être raccordé aux différents réseaux (électricité, gaz, eau…). Cela vous évite d’autres dépenses supplémentaires pour la viabilisation du terrain. Pour le savoir, il suffit de vous rendre à la mairie de votre commune pour avoir un certificat d’urbanisme préopérationnel. Vous trouverez sur ce document officiel les voies et les réseaux existants ou encore prévus dans les années à venir.

Pour obtenir ce certificat d’urbanisme, il suffit de réaliser une demande en remplissant le formulaire Cerfa n°13410*07 en quatre exemplaires. Ensuite, vous les déposez à la mairie et vous attendez deux mois maximum pour la délivrance du certificat. Tout est gratuit.

Au cas où le terrain n’est pas viabilisé, la possibilité de raccordement aux différents réseaux y est indiquée. Cela vous donne une idée des travaux à entreprendre pour le viabiliser. Cependant, c’est au propriétaire de contacter les prestataires qui s’occuperont de la viabilisation de son terrain après avoir obtenu le permis de construire.

Comment se passe l’étude de sol ?

Quand un géotechnicien prévoit de réaliser une étude de sol, il met en place plusieurs étapes afin d’offrir un rapport bien détaillé au propriétaire.

1ère étape: étude du lieu

La première chose que le géotechnicien fera est de réaliser une analyse documentaire de l’environnement du terrain, surtout sa situation géologique théorique à l’aide de plusieurs documents:

  • Cartes géologiques
  • Rapports d’autres chantiers qui ont déjà existé
  • Plans pour l’analyse

2ème étape: reconnaissance visuelle

La prochaine étape consiste à réaliser des investigations géotechniques. C’est une investigation où le professionnel creuse le sol en utilisant une tarière ou une tractopelle. Pendant ce temps, le géotechnicien prend des échantillons du sous-sol en vue pour savoir leurs caractéristiques. Cette étape offre également la possibilité de repérer la présence d’eau.

3ème étape: mesure de la résistance au sol

En utilisant un pénétromètre, le géotechnicien analyse la résistance dynamique du terrain et un calcul de frottement. En plus, il fera également une recherche au cas où il y aurait une présence de gypse minéral acide qui n’est pas du tout bénéfique pour le béton. Mais l’investigation continue au forage pressiométrique afin de connaître la déformation du sous-sol.

4ème étape: prélèvement et test

Afin de connaître la teneur en argile et en eau du sol, le géotechnicien est obligé d’effectuer des prélèvements et des analyses dans des laboratoires. Les résultats seront ensuite cumulés avec ceux des étapes précédentes pour établir un rapport bien détaillé.

5ème étape: remise d’un rapport détaillé

Quand l’étude de sol est terminée, le géotechnicien remet le rapport détaillé au propriétaire. Sur ce document, on trouve toutes les prescriptions géotechniques pour la future construction. Les cartes de documents où il y la description des risques géotechniques de l’environnement sont fournies avec ce rapport.

Avec ces prescriptions, le constructeur pourra commencer les travaux en toute tranquillité. Il aura également la possibilité de choisir quel type de fondation est adapté à la future construction. Toutes les prescriptions du géotechnicien seront prises en compte par le constructeur.

Est-ce que l’étude de sol est obligatoire avant toute construction de maison ?

L’étude de sol n’est pas obligatoire pour toute nouvelle construction de maison même si elle est intégrée dans les prestations des constructions. Dans d’autres termes, elle n’est pas ordonnée afin d’obtenir un permis de construire.

Par ailleurs, elle est vivement recommandée pour tout projet de construction pour ses nombreux avantages. Par exemple, si le sol où la maison sera construite est instable ou si les fondations mises en place ne conviennent pas au type de sol, des dommages importants peuvent survenir.

Selon la loi ELAN, toute vente de terrains exposés aux risques de présence d’argile modérés à forts requiert une étude géotechnique. Le vendeur prend à charge toute l’étude et sans le rapport détaillé du rapport préalable, la vente n’aura pas lieu.

Elle est également obligatoire dans certaines régions et communes où il y a des risques de catastrophes naturelles comme le séisme, les glissements de terrain… Comme le projet de construction d’une maison est pour toute une vie, il ne faudrait pas faire l’impasse à cette étape par précipitation.

Dans d’autres situations, les banques et les assurances imposent l’étude géotechnique. Pour ces institutions, cette étude est la garantie supplémentaire pour la viabilité de votre projet de construction.

À qui faire appel pour réaliser l’étude de sol ?

Comme mentionné ci-dessus, le professionnel pour ce genre d’investigation est appelé géotechnicien. Il est libre de définir ses honoraires, mais doit également posséder une assurance.

Comme il existe un grand nombre de professionnels de la géotechnique sur le marché, vous devez alors faire attention pour choisir celui qu’il vous faut. Prenez le temps de vérifier le contenu des missions.

Combien coûte une étude de sol ?

Généralement, le prix avoisine 1% de tout le projet de construction, mais il n’y a pas encore de tarif fixe. Le prix de l’étude de sol varie en fonction de nombreux facteurs:

  • L’emplacement du terrain: le coût est plutôt élevé dans les grandes villes et dans la proximité d’une propriété ou infrastructure
  • La superficie du terrain: généralement c’est entre 5 et 10 € par mètre carré
  • Les caractéristiques du terrain: l’étude des terrains en pente est plus coûteuse
  • La nature du projet de construction: le prix d’étude de sol d’une maison plain-pied est différent de celui d’une maison à étage
  • Les techniques utilisées
  • La situation géologique
  • La complexité du projet d’étude

Vous avez la possibilité de demander des devis aux bureaux d’études avant de vous décider.

 

Tout savoir sur le bornage.

Le bornage

En cas de désaccord ou d’incertitude concernant les limites de propriété, la meilleure solution est le bornage. Cela vous permet de connaître les limites réelles d’un terrain. Vous avez la possibilité d’opter pour le bornage amiable, mais si l’autre propriétaire s’y oppose, il ne vous reste plus que le bornage judiciaire.

Cette pratique est vraiment essentielle surtout si vous avez prévu d’aménager votre terrain. En effet, avant de procéder à des travaux d’aménagement ou de plantations, les propriétaires de terrains doivent vérifier les limites exactes de leurs propriétés.

Pour ce faire, vous devez absolument faire appel à un géomètre-expert pour que toutes les démarches administratives se fassent dans les règles. De plus, la délimitation exacte est également une manière d’établir son droit de propriété. Zoom sur les questions qui vous titillent l’esprit concernant le bornage.

Définition du bornage de terrain

Le bornage est une opération ayant pour but d’établir des limites de propriétés entre deux terrains contigus. Il est effectué par des géomètres experts assermentés. Tout au long de son intervention et de son enquête, un géomètre-expert rassemble des preuves nécessaires pour délimiter précisément les propriétés contigües. En même temps, il rédige un procès-verbal qui doit être signé par toutes les parties concernées.

Ensuite le procès-verbal signé est déposé chez un notaire pour publication foncière pour que tous les propriétaires concernés puissent être informés de ce bornage. Si une partie est contre le bornage, l’affaire est menée devant le tribunal d’instance et un jugement sera ensuite rédigé qui sera remis à toutes les parties. À l’issue de toutes les procédures administratives, il faudrait poser des bornes comme des piquets, des pierres…

La différence entre le plan de bornage et le plan cadastral

Le bornage consiste à définir une limite de manière légale les propriétés et la superficie réelle d’un terrain. Le cadastre est un document à caractère fiscal ayant pour but de définir l’assiette des impôts fonciers et qui ne peut valoir titre de propriété.

La grande différence entre les deux est leur valeur juridique. En effet, le plan de bornage est réalisé par un géomètre expert alors que le plan cadastral n’est autre qu’une représentation graphique précise d’une parcelle.

Les personnes concernées par le bornage

Le bornage concerne les terrains privés bâtis ou non et les terrains contigus qui appartiennent à des propriétaires différents. Les propriétés qui peuvent être bornées sont celles qui se touchent ou celles qui sont séparées par un sentier, un chemin privé ou un ruisseau. Par ailleurs, un terrain délimité par un mur ne fait pas l’objet d’opposition au bornage.

Par contre, les propriétés séparées par une voie publique ne peuvent pas être soumises au bornage, sauf s’il s’agit d’un chemin rural qui fait partie des parties communes. Tout le monde ne peut solliciter un bornage, ce droit est réservé aux propriétaires de terrain et si la propriété est en division, l’accord de toutes les parties concernées est nécessaire.

Le nu-propriétaire et l’usufruitier peuvent agir chacun de leur côté au cas où il y a un démembrement du droit de propriété. En revanche, le propriétaire voisin doit se mettre d’accord avec les deux parce que le bornage demandé ne s’impose pas à l’autre. Les locataires et les occupants n’ont pas le droit d’entreprendre une action de cette envergure.

L’utilité du bornage

Le bornage n’est pas une démarche obligatoire dans toutes les situations, mais il est fortement recommandé. En effet, si personne n’en fait la demande, il est inutile d’entamer une telle sorte de procédure, mais s’il s’agit d’une demande d’un voisin, vous devez obligatoirement faire le bornage. Mais connaître les limites de sa propriété est essentiel, même si c’est pour éviter les conflits entre les voisins.

Les limites apparentes ne sont pas suffisantes pour marquer les limites exactes ou délimiter les parcelles entre elles. En revanche, vous n’avez pas le droit de faire un bornage si votre terrain est voisin d’un terrain public. À ce cas précis, il faudrait appliquer l’alignement individuel.

Grâce au bornage, vous avez la possibilité d’éviter tout éventuel désaccord à propos de la limite de propriété surtout les empiétements sur une propriété voisine comme les plantations ou constructions chez le voisin. Si cela arrive, vous encourez certains risques comme les indemnités financières voire démolition de l’ouvrage qui empiète. En plus de fixer la limite exacte entre deux terrains contigus, le bornage permet également de respecter les limites de terrain.

Une garantie pour l’avenir

Que ce soit un bornage à l’amiable ou bornage judiciaire, un terrain borné l’est de manière définitive. Personne ne peut contester le bornage même les propriétaires concernés parce qu’il substitue aux titres antérieurs.

Bornage

Si un jour les repères des limites du terrain ont disparu ou été déplacés, il suffit d’appeler le géomètre-expert pour rétablir les bornes en respectant les conditions du procès-verbal du bornage.

Bornage obligatoire: les situations

Normalement, le bornage n’est pas obligatoire sauf dans les deux cas suivants:

  • Quand un voisin en fait la demande: article 646 du Code civil
  • Quand le terrain est destiné pour construire un immeuble pour habiter ou pour un usage mixte (habitation et professionnel) qui constitue un lot dans un lotissement soumis à une déclaration préalable ou permis d’aménager ou un terrain issu d’une division dans une zone d’aménagement concerté (ZAC)

Est-ce que le bornage est obligatoire pour vendre son terrain?

Quand l’acquéreur a envie de connaître la superficie exacte d’un terrain qu’il convoite pendant une opération foncière, le propriétaire est donc dans l’obligation de lui fournir cette information. À part cela, ce n’est pas nécessaire. En revanche, il est déjà obligatoire dans certaines situations, surtout quand un voisin en fait la demande.

Terrain borné: comment le savoir?

Avec un plan de bornage, vous avez la possibilité de connaître les limites juridiques et la superficie exacte d’une propriété. Même si ce n’est pas une procédure obligatoire, il est souvent compliqué de savoir si un terrain est borné.

Mais vous pouvez identifier si un géomètre-expert est intervenu sur le terrain en allant sur le portail Géofoncier. Cela vous offre la possibilité d’accéder facilement au procès-verbal de bornage.

La procédure de bornage

Nous arrivons maintenant au cœur du sujet. 

Bornage à l’amiable

La première chose à faire est de faire un bornage à l’amiable avec le propriétaire voisin. Il faudrait lui envoyer une lettre recommandée avec avis de réception. Si les deux propriétaires se mettent d’accord sur la mise en place d’une limite séparative de leurs terrains contigus, vous n’avez plus besoin d’entamer des procédures juridiques.

La suite est de faire appel à un géomètre-expert assermenté pour faire un procès-verbal de cet accord. Une fois que les deux parties ont signé ce document, la valeur contractuelle au bornage est alors validée. Tout cela se fait à frais communs.

Afin de rendre le bornage définitif, il vaut mieux publier le procès-verbal de bornage au fichier immobilier. De ce fait, personne ne pourrait contester les limites du terrain. Il est nécessaire de faire également appel à un notaire.

Bornage par voie judiciaire

C’est seulement au cas où les deux propriétaires n’arrivent pas à se mettre d’accord concernant les limites séparatives ou si un propriétaire refuse le bornage amiable. De ce fait, la procédure du bornage se fait devant le tribunal d’instance du lieu où se trouvent les terrains.

Ensuite, le juge nomme un géomètre-expert pour mener l’enquête et procéder aux opérations de bornage. À l’issue de son intervention, si une des parties s’oppose encore une fois, le juge doit trancher.

Les frais sont partagés entre les deux parties. Après le jugement, le bornage judiciaire peut être contesté dans un délai de 30 jours. Une fois ce délai dépassé, il n’y a plus aucune solution pour s’y opposer.

Matérialiser l’accord sur le bornage à l’amiable par un écrit notarié

Aucune formalité ne s’impose quand les deux propriétaires sont d’accord pour délimiter leurs terrains. Les deux parties doivent ensuite réunir les documents pour fixer la limite séparative de leurs propriétés contiguës: acte de vente, plan cadastral…

La prochaine étape consiste à matérialiser leur accord par écrit notarié signé (deux signatures) et un plan détaillé des lieux. Puis, ils doivent poser des bornes aux angles de leurs terrains respectifs. C’est la solution la plus rapide et la moins chère, mais elle est également difficile à mettre en œuvre. De ce fait, il est préférable de faire appel à un géomètre-expert.

Choisir le géomètre

Le géomètre intervient alors pour analyser les éléments à prendre en compte afin de fixer les limites réelles des terrains: nature des lieux, les limites apparentes, les titres de propriété, les plans, les documents cadastraux, les témoignages, les coutumes locales… Toutes ces informations seront ensuite hiérarchisées pour qu’il puisse proposer les limites séparatives.

Quand les deux propriétaires sont d’accord sur cette proposition, le géomètre rédige ensuite un procès-verbal de bornage amiable qu’ils doivent signer. À la fin, le géomètre pose les bornes sur le terrain en présence des deux parties.

Attention: il ne faut jamais déplacer ces bornes parce que leur enlèvement ou leur destruction est pénalement sanctionné. Cette action est soumise à une amende de 30 000€ et deux ans d’emprisonnement selon l’article 322-1 du Code pénal.

Matérialiser les limites du terrain

Le bois est très plébiscité en raison de son aspect et de sa durée de vie. Tout comme le toit végétalisé, le toit en bois est écologique et respectueux de l’environnement. Il peut durer 25 ans ou plus.

Départager les frais

Généralement et selon l’article 646 du Code civil, les dépenses liées au bornage sont départagées entre les deux parties. Dans la majorité des cas, elles sont partagées par moitié, mais il est également possible de les répartir en fonction des superficies des deux terrains par exemple.

Les différents types de toitures

Les différents types de toitures

Toiture en pente, toiture plate, toiture terrasse, toiture végétalisée… Le rôle principal d’un toit est de protéger l’intérieur d’une maison contre les intempéries et l’humidité. Mais il sert également à créer une grande créativité architecturale d’un bâtiment grâce à ses caractéristiques et ses fonctions de base.

C’est pour toutes ces raisons qu’on a décidé de vous exposer les différents types de toitures. Notre but est de vous donner des idées sur le type de toiture que vous devez choisir selon vos envies, les conditions climatiques et les exigences de la mairie.

À part cela, on vous expliquera également les avantages et inconvénients de chaque forme de toit. Ne perdons plus une seconde et allons approfondir le sujet.

L’importance d’avoir une toiture

Avoir un toit au- dessus de la tête” est une expression que l’on entend souvent, dans les répliques des films. Que ce soit au sens propre ou au sens figuré, cette expression nous apprend une chose: il est toujours mieux d’avoir une toiture. Les toits sont une sorte de couverture pour protéger l’intérieur de votre maison contre les éléments extérieurs: intempéries, les ondes négatives, les dangers…

Installer une toiture est une meilleure solution pour obtenir une isolation thermique au meilleur rapport qualité/prix. En effet, 30% des pertes de chaleur se font par le toit. Ainsi, vous faites un investissement à long terme pour optimiser votre consommation en énergie et économiser sur la facture de chauffage.

Vous rehaussez également l’esthétisme de votre habitat selon le type de toiture choisi. Que ce soit pour apporter plus de personnalisation ou pour mettre en avant votre originalité, vous pouvez le faire avec les toitures. Par ailleurs, n’oubliez pas de prendre en compte plusieurs détails importants:

  • Les matériaux de toiture
  • Le format et la couleur
  • Le type de couverture
  • Le type de toit

Rénovation de toiture ou installation de toiture, vous avez la possibilité d’aménager l’espace sous-toiture pour gagner plus de surface habitable supplémentaire. Une possibilité pour vous d’optimiser vos espaces de vie.

Les fonctions des types de toitures

Une toiture doit remplir les fonctions suivantes:

  • Fonctions utilitaires: imperméabilité, isolation thermique et acoustique
  • Fonctions esthétiques: forme, texture, couleur, aspect harmonique avec la ligne architecturale
  • Fonctions économiques: coût, durabilité, facilité de conservation

La toiture en pente: le type de toiture le plus courant

Doté d’une grande capacité d’évacuation des eaux, le toit en pente est le style de toiture le plus prisé en ce moment surtout dans les régions pluvieuses et neigeuses. Cependant, cette évacuation dépend du degré de la pente du toit, mais trouver la valeur de la pente du toit minimale à appliquer est une opération plutôt complexe. De nombreux facteurs entrent en jeu:

  • Surface de l’habitation
  • Largeur du toit
  • Nombre de versants
  • Hauteur du pignon
  • Environnement de la maison: collines, mer…

Mais cela ne devrait pas être un blocage pour vous. Si vous avez envie d’avoir une toiture en pente, vous pouvez faire appel à un professionnel dans le domaine. Il saura déterminer cette valeur et vous n’avez pas à vous casser la tête avec les différents paramètres. Un artisan couvreur pourra faire le calcul précis dès l’établissement du devis.

D’autre part, il existe également plusieurs types de toiture en pente qui sont:

La toiture monopente à versant unique

Ce type de toiture séduit les gens des régions montagneuses. En effet, leur forme à versant unique offre la possibilité d’éviter l’accumulation de la neige tout en facilitant son évacuation sans endommager la structure.

Généralement, la toiture monopente à versant unique est recouverte d’ardoises qui présentent une esthétique originale. Par ailleurs, il faudrait faire un calcul précis afin de garantir l’isolation et le bon écoulement des eaux de pluie.

La toiture à 2 pans

Elle est la forme de toit la plus simple et la plus courante. Son principal avantage réside sur le fait qu’elle peut offrir une surface plus importante sous les combles. Le coût de la toiture à deux pans est raisonnable alors qu’elle est livrable en kit.

La toiture à 4 pans

Elle est formée par quatre pentes ayant la même inclinaison et qui se rejoignent au niveau de la faîtière du bâti.

La toiture à 2 pans en croupe

Cette forme de toit est originale, élégante et moderne à la fois. On retrouve ce type de toiture le plus souvent sur les maisons de style bourgeois. Grâce à cette toiture, les murs extérieurs latéraux sont protégés efficacement contre les écoulements des eaux pluviales. Par contre, la toiture à deux pans en croupe est plutôt exigeante en termes de charpente complexe. D’où son coût plus élevé.

La toiture à coyaux

Également appelée toiture à comble retrousse, la toiture à coyaux présente une apparence rustique grâce à l’adoucissement de la pente en bas des versants.

La partie basse de la toiture est moins inclinée que la partie haute. D’où, la facilité de l’écoulement des eaux pluviales afin de préserver l’intégrité de l’habitat.

La toiture à 2 pans avec linges de bris ou mansart

Chaque versant de la toiture est constitué par deux pans ayant des degrés d’inclinaison différents. Il y a une arête appelée ligne de bris où les deux pans se rejoignent.

Le plus avec ce type de toiture c’est que vous pouvez optimiser l’occupation des combles. En revanche, son coût est plus élevé.

 

La toiture en T ou en L

Cette forme de toiture est formée par un double toit pour deux constructions accolées. Elle requiert une excellente réalisation de la noue qui est la jonction entre les deux pans.

La toiture plate: l’esthétique moderne

Contrairement aux toitures en pente, les toitures plates ne présentent aucune pente. Cela vous donne la possibilité d’aménager une terrasse, un jardin ou un espace végétalisé. Ce type de toiture est composé par un seul pan. Cependant, on ne peut pas vraiment appeler cela une charpente, mais un support.

Toitures

Une toiture plate est composée de:

  • Un revêtement étanche
  • Un pare-vapeur pour protéger l’isolant de l’humidité
  • Un isolant thermique
  • Une membrane pour recouvrir l’isolant
  • Ouvertures pour aérer et faire entrer la lumière

Ce type de toit est plus récent et plus moderne. On le retrouve souvent sur les nouvelles constructions ou sur les constructions ayant subi des travaux de rénovation comme rénovation de toiture ou ajout d’annexe. Le point où votre attention devrait se diriger est la structure d’isolation. Vous avez le choix entre:

    • Toiture plate froide est déconseillée surtout pour les nouvelles constructions
    • Toiture plate chaude où l’isolant est pris en sandwich entre la membrane d’étanchéité au-dessus et le pare-vapeur en dessous, on l’appelle toiture chaude
    • Toiture plate inversée où l’isolant est posé sur le revêtement existant. Elle est souvent installée en cas de rénovation de toiture
    • Toiture plate combinée

Tout comme les toits plats, vous devez également disposer d’un système d’évacuation des eaux efficace pour éviter leur accumulation pendant les saisons pluviales. De ce fait, une toiture plate doit avoir une légère pente qui se situe entre 1% et 5%.

Les matériaux de couverture de toiture plate

À cela s’ajoutent les différents matériaux de revêtement de toit possibles pour faire de votre bâti une structure moderne et élégante, mais dans la plupart des cas c’est en bitume ou en EPDM. En plus d’être solides, ces matériaux sont solides et garantissent une durabilité incroyable de votre toit sans avoir à l’entretenir particulièrement.

D’autre part, si le matériau utilisé ne contient pas de plastique, vous pouvez ensuite récupérer l’eau de pluie depuis votre toiture et de l’utiliser pour arroser vos plantes. Un petit geste écologique pour notre belle planète.

Vous pouvez également choisir le PVC en guise de recouvrement de toit plat. C’est l’idéal si vous avez envie d’apporter plus de couleurs à votre toiture. Cependant, la couleur grise est la plus prisée pour éviter la décoloration.

Recouvrir un toit plat avec des végétaux

Faire de son toit plat un toit végétalisé est une autre possibilité de revêtements de toit. C’est une meilleure alternative parce que vous n’avez qu’à faire pousser des plantes comme des arbres, épices, herbes, fleurs… sur le toit de votre habitat. Les toitures végétalisées existent en deux modèles:

  • Les toitures intensives: planter des arbres et des arbustes. Mais il faudrait veiller à ce que les fondations puissent supporter au minimum une charge de 200kg
  • Les toitures extensives sont pour les plantations légères. Vous n’avez pas besoin de vérifier la solidité de votre structure puisque la végétation est davantage légère

La toiture végétalisée requiert cependant une structure particulière. Vous avez le choix entre trois formats:

  • Unicouche
  • Bicouche
  • Tricouche: la plus résistante et performante

L’isolation thermique avec la toiture végétale est optimisée. À cela s’ajoute l’acoustique qu’elle offre à votre maison. Les végétaux ont la capacité de filtrer et d’empêcher les transferts de chaleur et de froid. Mais ils sont également efficaces pour faire face aux bruits du voisinage. De plus, au moment où les gestes éco-responsables sont en vogue, faire un toit végétal est une solution durable et éco-friendly.

Toiture arrondie: design novateur avec sa forme douce

Ce type de toiture est encore peu répandu, mais il devient de plus en plus apprécié. Grâce à son design et ses formes très douces, la toiture arrondie optimise les combles et met en valeur l’originalité et l’esthétisme de l’habitat. De plus, elle offre une bonne isolation toiture. Les matériaux de couverture toiture peuvent être en zinc, en tuiles, en bois… Peu importe le type de couverture de toit choisie, veillez à ce qu’il s’adapte à la forme arrondie. Mais les plus utilisés sont la couverture en zinc et la couverture en tôle.

Avec la toiture arrondie, vous pouvez jouer sur les fantaisies architecturales comme:

  • Le dôme
  • La courbure simple
  • La courbure double
  • La tourelle

À qui s’adresse ce type de toiture?

Elle est pour toutes les personnes qui veulent mettre en avant leur créativité. Les écologistes adorent la toiture arrondie parce qu’elle leur donne la possibilité de récupérer les eaux de pluie plus facilement. En effet, ils n’ont qu’à installer des gouttières tout autour du toit et des tuyaux de descentes pour ramener l’eau en bas. Ce type de toiture est considéré comme la toiture la plus écologique pour cette raison et pour les autres également:

  • Sa surface extérieure est moindre que la toiture en pente
  • Il y a une limite sur les déperditions de chaleur
  • Les combles aménagés sont grandement occupés

En plus de convenir à tous les types de maison, même les maisons contemporaines, elle apporte une ambiance harmonieuse et cosy à votre intérieur. Mais son coût est plus élevé par rapport aux autres types de toitures. Cela s’explique par la complexité de sa conception.

Les différents types des matériaux de fabrication de toiture

Le choix des matériaux est également déterminant dans la toiture.

Toiture en métal

À la fois résistant et étanche, ce matériau est plébiscité. Vous avez entre les toitures en zinc ou en bac acier selon vos goûts et envies. Mais il faudrait également prendre en compte la réglementation en vigueur de votre région.

Les toits métalliques ont une durabilité de 30 ans voire plus si vous l’installez et l’entretenez correctement. Ils sont parfaits pour les toitures à faible pente, toits à forte pente et les autres types d’architecture.

Toit en shingle

Il s’agit d’un matériau ressemblant à une ardoise. Le shingle est constitué de fibre de verre recouverte de bitume. Grâce à son faible coût et la facilité d’installation, ce matériau est très prisé.

Ne vous en faites pas, il est adapté à tout type de pente. Généralement, sa durée de vie est de 25 ans, mais cela peut réduire si vous êtes dans des régions aux conditions climatiques extrêmes.

Toiture en tuile

C’est la toiture la plus répandue en France. Avec ses coloris et ses styles, vous pouvez mettre en valeur votre personnalité. Vous avez le choix entre les tuiles plates, les tuiles en demi-cercle, les tuiles à emboîtement ou sans emboîtement.

Leur avantage réside sur leur solidité et leur esthétisme. À la fois ignifuges, faciles à entretenir et durables, les toits en tuile ont une durée de vie de 30 ans.

Toiture en ardoise

Ce matériau a une durabilité incroyable: supérieure à 100 ans. Très esthétique et très résistante à la mousse, l’ardoise vous permet d’avoir un habitat très élégant. Ce type de toiture offre également une bonne isolation thermique tout en restant recyclable.

Toiture végétalisée

Cette couverture de toit est formée par des plantations sur le toit en béton ayant un système d’étanchéité et évacuation de l’eau optimal. Le toit végétalisé est respectueux de l’environnement.

Toiture en bois

Le bois est très plébiscité en raison de son aspect et de sa durée de vie. Tout comme le toit végétalisé, le toit en bois est écologique et respectueux de l’environnement. Il peut durer 25 ans ou plus.

Les critères de choix pour bien choisir son revêtement de toiture

Quel revêtement de toiture choisir ?

Choisir son revêtement de toiture: les règles à respecter. Quels sont les différents types de toiture qui existent?

Que ce soit pour une construction ou une rénovation de toiture d’une maison, il ne faudrait pas oublier que cela fait partie de dépenses importantes. Avec une jolie toiture bien entretenue, vous avec une jolie maison et une bonne isolation thermique à l’intérieur de votre maison. C’est pour cela qu’il est important de faire attention sur le choix des matériaux de toiture. Mais c’est également pour avoir la possibilité de faire des économies.

Si la tuile est le matériau de couverture très prisé du moment, les autres matériaux de couverture sont de plus en plus plébiscités: toit en ardoise, toit en zinc, toit végétalisé, toit en shingle, toit en chaume ou encore les tôles. C’est un peu compliqué de se retrouver parmi ces types de toitures. Petit tour d’horizon sur chaque type de revêtement de toiture.

Choisir son revêtement de toiture: ce qu’il faut faire avant

Avant de choisir le type de revêtement toiture adapté à son toit, il faudrait commencer par établir les devis et de prendre certaines précautions pour ne pas foncer tête baissée dans votre projet de construction ou de réfection de la toiture.

Les règles d’urbanisme en vigueur

Vous l’avez compris, tout projet de construction ou de rénovation doit être conforme aux réglementations en vigueur de votre commune. En effet, le choix de la couverture du toit ne relève pas seulement du libre arbitre des propriétaires, même si vous avez vos préférences. Avant de fixer votre décision sur un matériau de toiture spécifique, vous devez vous renseigner au préalable sur les règles d’urbanisme qui s’appliquent dans votre commune et selon le PLU ou Plan Local d’Urbanisme.

Tout ce qui est imposé dans ce document doit être respecté à la lettre dans le but de préserver l’harmonie architecturale. Par ailleurs, cela ne devrait pas vous empêcher de mettre en avant vos goûts personnels tout en respectant les consignes du PLU.

Les contraintes météorologiques de votre région

Cependant, il se peut que vous soyez libre de choisir le type de toiture selon vos préférences quand il n’y a aucune exigence dans le PLU. En revanche, vous devez prendre en compte les conditions météorologiques de votre région. La raison est simple, le toit est le premier élément de votre maison qui fait face aux intempéries et ce n’est pas évident s’il s’envole à la première tempête. De ce fait, si vous habitez dans une zone où le climat est plutôt rude, il est préférable d’opter pour les matériaux de toiture qui sont plus résistants que les autres.

Les contraintes techniques liées à la charpente

Les charpentes sont les supports de revêtement de toiture. N’oubliez pas donc de prendre en compte la typologie de la charpente pendant que vous choisissez les matériaux pour la toiture, en particulier s’il s’agit d’une rénovation de toiture.

Les différents types de toiture :

On sait tous que la couverture de toit est l’élément qui entre directement en contact avec les intempéries et les agressions extérieures. Il existe plusieurs types de toitures dont :

  • Les couvertures fabriquées via une juxtaposition de petits éléments dont les tuiles, les ardoises, les shingles, l’aluminium, cuivre…
  • Les couvertures fabriquées par plusieurs plaques qui sont la tôle, le fibrociment…
  • Les autres couvertures fabriquées par un seul tenant qui est le chaume

Alors, quelles sont les caractéristiques de ces types de revêtement de toiture.

Toiture en tuiles : La plus facile à rénover

En France, la toiture des maisons traditionnelles est en tuiles en terre cuite. Mais elle séduit encore de plus en plus de gens en ce moment grâce à ses nuances de couleur et sa forme. De plus, les travaux de toiture en tuile en terre cuite offrent un avantage indéniable. Ce sont des matériaux naturels qui durent dans le temps: 30 à 70 ans voire plus si vous les entretenez régulièrement. Alors, si vous avez envie d’assurer la protection de votre charpente, les caractéristiques techniques de ce type de couverture ne vous décevront pas.

La toiture en tuile est :

    • Résistante aux chocs et au vent
    • Dotée des propriétés thermiques intéressantes
    • Facile à rénover
    • Solide, durable et esthétique
    • Idéale pour les régions climatiques ensoleillées et humides
    • Pour les toits à faible pente

En revanche, la toiture en tuile en terre cuite n’est pas faite pour les régions froides et celles qui ont un grand écart de température et au gel.

Toiture

Les catégories de tuiles

Voici les grandes catégories de revêtement toiture en tuile:

  • Les tuiles canal
  • Les tuiles plates
  • Les tuiles à emboîtement ou les tuiles mécaniques: légères et faciles à mettre en place. C’est l’idéal pour faire des économies importantes sur la main d’œuvre

Généralement, les tuiles sont fabriquées en terre cuite. Par ailleurs, si vous lui cherchez une meilleure alternative, vous avez à votre disposition le revêtement toiture en tuiles béton. Fabriquées grâce à un mortier et subies un traitement de surface, son prix est plutôt avantageux par rapport aux tuiles en terre cuite.

Toiture en ardoise : naturelle et résistante

Elle est très prisée dans les régions riches en schiste ardoisier que sont Anjou et Bretagne. Mais sa popularité est sur tout le territoire national grâce à son charme intemporel et son élégance incontestable. C’est pour cette raison qu’on trouve ce type de toiture dans plusieurs bâtiments dont les bâtiments historiques. Comparé à la toiture en tuile, la toiture en ardoise est plus onéreuse. Ce qui fait d’elle un revêtement de prestige.

En effet, la toiture en ardoise est :

    • Très résistante
    • Non gélive et non poreuse
    • Respectueuse de la norme européenne EN 12326-1
    • Adéquate pour les toitures à forte pente
    • Durable: 75 à 150 ans
    • De qualité: sa couleur ne change pas avec le temps

Les raisons pour opter le revêtement toiture en ardoise

La principale raison pour laquelle les gens préfèrent ce type de revêtement toiture est sa qualité. En effet, même après des années d’utilisation, l’esthétique de la toiture en ardoise ne s’altère pas. Par ailleurs, cela exige un entretien régulier au risque de développer la rouille.

Par ailleurs, la pose des éléments pour la toiture en ardoise est un peu compliquée. Comme il s’agit d’un matériau friable, vous devez faire appel à un professionnel qualifié. Cela vous permet non seulement de bénéficier d’une pose garantie, mais de conseils sur le choix des ardoises de qualité.

D’autre part, les gens préfèrent le revêtement toiture en ardoise parce qu’il est naturel, incombustible et résistant à toute épreuve. C’est la toiture de qualité par excellence. Quand les gens parlent de toiture de prestige, ils pensent tout de suite aux toits en ardoise avec ses nombreuses couleurs et son esthétisme. De plus, c’est le synonyme d’une bonne isolation thermique.

Toiture en zinc : résistant, léger et durable

La popularité du zinc n’est plus quelque chose de nouveau, surtout auprès des architectes. Cela s’explique par la capacité de ce matériau à s’adapter aux formes arrondies et ce n’est pas le cas des revêtements de toitures mentionnés ci-dessus. Ce matériau est doté de nombreuses caractéristiques importantes:

      • Matériau léger qui ne crée pas une charge très lourde à votre charpente
      • Son prix est abordable sur le marché
      • Durable
      • Étanchéité de la toiture est garantie
      • Facile à entretenir
      • La mousse ne pourra pas s’y développer
      • Matériau recyclable

Les inconvénients de ce matériau de revêtement de toiture

Cependant, les constructeurs ne recommandent pas vraiment l’utilisation de la toiture en zinc pour les habitations. Elle est plutôt destinée aux constructions annexes comme l’abri de jardin, garage… La meilleure alternative est d’opter pour un alliage zinc-cuivre-titane.

Malgré la grande qualité de la toiture en zinc, elle n’a aucun impact sur le confort thermique ou acoustique au sein de votre maison. Avec ce type de revêtement, vous devez prévoir une solution pour garantir un confort optimal.

Un seul hic avec le zinc est qu’il n’est pas compatible avec tous les matériaux comme la charpente en chêne, béton, acier carbone, ciment, chaux… Mais avec l’aide d’un spécialiste pour la pose du revêtement, vous pouvez obtenir des conseils sur le choix des matériaux compatibles.

Revêtement toiture en acier : qualité et bon prix sont au rendez-vous

Si vous cherchez une toiture de maison qui offre un meilleur rapport qualité/prix, le toit en acier est ce qu’il vous faut. On oublie ici ce principe: ce qui est bon marché est toujours de mauvaise qualité. Ce n’est pas le cas parce que la toiture en acier est très résistante et particulièrement solide. D’où sa longévité.

Le toit en acier est caractérisé par :

  • Sa résistance aux mousses et aux champignons
  • Sa facilité d’installation
  • Sa légèreté
  • Les différentes plaques assemblées les unes des autres qui le composent
  • Son incombustibilité
  • Sa bonne étanchéité

Cependant, ce revêtement toiture présente un inconvénient: une isolation phonique non performante. De ce fait, il se peut que vous soyez confronté à des problèmes de condensation. Pour y remédier, la meilleure solution est de collaborer avec un constructeur professionnel afin de voir les types de toiture bac acier de meilleures qualités que les autres.

Toit en chaume : écologique et très isolant

L’utilisation des toitures en chaume remonte bien longtemps au cours du XVIIIème siècle. Mais au fil du temps, le revêtement toiture en chaume disparaît au profit des matériaux modernes. Par ailleurs, on peut toujours trouver ce type de revêtement de toiture dans certaines régions grâce à son caractère authentique et écologique.

Le toit en chaume est fabriqué à partir des tiges graminées, il est doté d’un caractère esthétique particulier. Une bonne isolation thermique et une meilleure isolation acoustique sont au rendez-vous. Ne vous en faites pas, si la toiture en chaume est bien installée, elle est quasiment incombustible. Sa durée de vie est de 40 ans avec un entretien régulier.

Choisir le revêtement de toiture en chaume

Mais avant de choisir une chaumière, vous devez savoir que ce type de revêtement toiture requiert un entretien régulier pour éviter le développement des mousses et des champignons surtout si vous habitez dans des régions plus humides. Un autre détail à ne pas négliger: la pente doit être de 40% au minimum pour favoriser l’évacuation des eaux de pluie.

Toiture végétalisée : tendance et écologique

La toiture végétale est actuellement très tendance surtout auprès des personnes respectueuses de l’environnement. En effet, la toiture végétalisées est formée par différentes plantes et offre en passant plusieurs avantages

    • Réduction du bruit
    • Écologique et esthétique
    • Diminution de la pollution
    • Résistance aux intempéries
    • Grande résistance thermique
    • Isolation thermique et phonique

Cependant, pour la mettre en place, vous devez avoir des connaissances dans le domaine et une charpente très résistante. Comme toute chose nécessite un entretien régulier pour briller dans le temps et c’est pareil avec la toiture végétalisée.

Toiture en shingle : la plus abordable

Si vous cherchez un revêtement de toiture moins cher, le shingle est la réponse à votre prière. Également appelé roofing, il est composé principalement par de fibre de verre recouverte de bitume. Son côté esthétique ressemble à une toiture en ardoise.

Par contre, il présente un inconvénient majeur qui est le manque de solidité. La durée d’utilisation de ce type de toiture est de 25 ans maximum. Quand ce délai est dépassé, vous devez immédiatement le changer. C’est pour cette raison que le shingle n’est pas vraiment très apprécié pour couvrir le toit des habitations. Il est destiné aux constructions annexes comme l’abri de jardin ou le garage.

Revêtement de façade: lequel choisir?

Quel revêtement de façade choisir?

Crépi, bardage bois, bardage métallique, bardage PVC… Le marché est rempli de différents revêtements de façade  plus éblouissants les uns que les autres.

C’est pour cette raison que les gens rencontrent des difficultés pour choisir le type de revêtement façade adapté à leur habitat. De ce fait, il est préférable de connaître les spécificités de chaque type de façade sans oublier les réglementations de votre commune avant d’opter pour un revêtement extérieur précis. Voyons alors en détails les revêtements de façades qui existent sur le marché.

Choisir son revêtement de façade: comment faire?

Le choix du revêtement de façade ne doit pas être basique vu que l’aspect extérieur de votre habitat est important. Comme on le dit souvent, la première impression joue un rôle crucial dans la vie. Ainsi, prenez le temps de bien choisir le revêtement de façade pour votre maison. Ses rôles principaux sont:

  • L’esthétisme: c’est en quelque sorte le visage de votre maison
  • La fonctionnalité: protection contre les intempéries, bonne isolation thermique extérieure, isolation phonique de votre maison

Alors, pour choisir, vous devez alors commencer par définir vos envies et vos besoins. Il ne faudrait pas prendre cette étape à la légère parce qu’il n’est pas évident qu’après quelques mois seulement, que vous vous lassez de l’apparence de votre maison.

Ensuite, il ne faudrait pas oublier que le choix du revêtement de façade dépend de la nature de votre bâti. Si vous habitez dans un bâtiment classé, vous devez consulter un architecte des bâtiments de France pour savoir quel type de façade choisir.

La dernière chose à savoir est le PLU ou le Plan Local d’Urbanisme de votre commune. En effet, la mairie a tout à fait le droit d’exiger l’apparence extérieure des habitats dans le but de préserver l’harmonie des lieux. Le mieux c’est de vous renseigner auprès d’elle avant de prendre une décision.

Crépi ou enduit: le revêtement façade classique

L’enduit de façade est actuellement très répandu et prisé par les gens pour deux raisons: pose facile et prix raisonnable. Il s’agit ici d’un mortier appliqué en une ou plusieurs couches dans le but de protéger le support tout en le décorant. L’application peut se faire soit à l’aide d’une taloche, d’un rouleau ou à projection en utilisant une tyrolienne pour une finition plus travaillée: brossé, lissé… À part cela, vous avez également la possibilité d’opter pour un enduit gratté pour un aspect extérieur lisse et moderne à la fois.

Les avantages de crépi de façade

L’enduit de façade offre de nombreux avantages aux personnes qui l’adoptent:

  • Rapide et facile à poser
    • Aucun entretien régulier n’est requis: le nettoyage à l’eau suffit
    • Durable sous condition que vous avez respecté les règles de la pose
    • Économique
    • Large choix de finition disponible
    • Convient à tous les styles architecturaux
  • Bonne isolation thermique et phonique
  • Garantit l’étanchéité de la maçonnerie

Les différents types d’enduits

Sachez également qu’il existe plusieurs types de poses d’enduits ou crépis.

L’enduit projeté

C’est le plus populaire sur le marché et c’est l’idéal pour toutes les personnes qui ont envie d’obtenir un rendu assez rugueux.

L’enduit écrasé

Il ressemble à l’enduit projeté. La seule différence est que pour la pose, il y a une étape en plus. En effet, les artisans écrasent à la taloche l’enduit dans le but de le solidifier.

L’enduit gratté

Si vous avez envie d’avoir un rendu plus esthétique, l’enduit gratté est ce qu’il vous faut. Une fois que l’enduit a été projeté, le surplus est ensuite gratté avec une règle. Par contre, ce type d’enduit est fragile.

L’enduit taloché

Pour les amoureux de l’aspect extérieur plus lisse. Mais il se peut qu’il y ait des différences de nuances lors du talochage.

L’enduit naturel

Ce dernier est utilisé depuis la nuit des temps grâce à ses caractéristiques plutôt particulières: perméables et respirantes. Au moment où l’environnement subit des dégradations non négligeables, l’enduit naturel commence à être très apprécié sur le marché. En plus d’être recyclables et biodégradables, les enduits à base de chaux sont antiseptiques et ne laissent pas les moisissures et les champignons se développer.

Facades

Bardage en bois: pour une apparence plus esthétique

Même si le bardage bois n’est pas très populaire que l’enduit, ce type de revêtement est sans doute la meilleure alternative pour une apparence esthétique et élégante. Ce revêtement extérieur vous laisse la possibilité de mettre une couche de peinture isolante entre le mur et le bardage. De plus, vous avez un large choix sur les teintes: chêne, pin, sapin, douglas… Vous n’avez qu’à choisir celui qui vous convient. En revanche, n’oubliez pas de vérifier les réglementations en vigueur auprès de votre commune.

Pour installer le bardage en bois, il faudrait savoir comment assembler les panneaux bois pour mettre en valeur son esthétisme. D’autre part, vous devez également savoir que ce type de revêtement requiert des précautions particulières:

  • Entretien régulier: tous les deux ou trois ans 
  • Application de lasure pour protéger le revêtement extérieur des moisissures, de l’humidité et de la chaleur

Les avantages d’un bardage en bois sont:

  • Performant en matière d’isolation thermique et acoustique de votre habitation: isolation extérieure et isolation intérieure
  • Durable si vous en prenez bien soin et selon la qualité du bois
  • Esthétique et écologique

Bardage PVC: le revêtement façade très économique

Vous avez un budget plutôt serré pour le revêtement façade de votre maison? Le bardage PVC est ce qu’il vous faut. Par ailleurs, son prix abordable ne fait pas de lui un bardage très populaire. Cela s’explique par son manque d’esthétisme.

Les avantages de ce type de revêtement d’extérieur sont:

    • Plusieurs coloris disponibles sur le marché: vous pouvez même choisir le bardage PVC qui imite le bois
    • Facile à entretenir: le nettoyage à l’eau suffit pour enlever les salissures
    • Les panneaux en PVC gardent toujours leur éclat dans le temps
  • Moins cher que les autres bardages

Si vous avez choisi le bardage PVC pour revêtir votre façade, coordonnez les fermetures pour obtenir une belle harmonie au sein de votre propriété.

Bardage métallique: pour un style contemporain

Ce type de revêtement de façade est utilisé pour ses deux fonctions principales:

  • Esthétique: l’installation du bardage métallique apporte une touche d’élégance à votre habitat
  • Isolante: c’est le genre de bardage double peau où l’isolant est placé entre les deux épaisseurs

Le zinc est le matériau le plus utilisé dans ce type de bardage parce qu’il est possède une grande résistance aux intempéries et aux variations de température. À cela s’ajoute sa capacité à faire face à la corrosion. D’où la longue durée de vie du bardage métallique même si vous ne l’entretenez pas avec des produits spécifiques.

Sur le prix, le bardage métallique est plus cher que les autres bardages (bardage PVC ou bardage bois).

Bardage fibre ciment: pour une meilleure résistance et tenue

Vous en avez marre de la façade qui pourrisse? Ce type de revêtement est la réponse à vos prières. Le bardage ciment composite est fabriqué à base de sable, verre ou fibre de cellulose. Contrairement au bardage PVC, celui-ci est plus cher parce qu’il offre une grande résistance et une meilleure tenue dans le temps. Grâce à sa surface non poreuse, les moisissures ne peuvent pas s’y adhérer et que les variations de température ne lui affectent pas pour autant. La durée de vie est assez longue: supérieure à 30 ans.

D’autre part, si vous avez envie de mettre en avant votre personnalité avec des couleurs, sachez que le bardage fibre ciment est disponible en plusieurs coloris: ocre, vert, gris… Par contre, il est composé d’autres matières synthétiques qui sont susceptibles de polluer l’environnement.

Plaquettes de parement: le choix traditionnel esthétique et isolant

Pierre, brique, pierre de taille… Les matériaux anciens gardent toujours leur charme malgré les évolutions. Il suffit de construire votre maison avec des matériaux actuels où vous allez poser les pierres plates selon vos préférences.

Les avantages du parement

Avec le parement, vous bénéficiez de nombreux avantages:

  • La chaleur est entre vos murs
  • Esthétisme et authenticité à votre construction sont garanties
  • Vous avez la possibilité de mélanger d’autres matériaux pour plus de modernisme
  • Le parement est parfait pour isoler votre maison: isolation thermique par l’extérieur et isolation phonique
  • Les plaquettes de parement sont faciles à poser
  • Convient aux petits budgets

Les catégories du parement

Pour un rendu rustique et traditionnel de votre façade, vous avez le choix parmi les différentes catégories de plaquettes de parement:

  • Plaquettes de parement en pierre naturelle conviennent aussi bien aux nouvelles constructions ou à la rénovation
  • Plaquettes de parement en béton pour imiter les briques classiques ou les pierres naturelles
  • Plaquettes de parement en terre cuite sont les briques classiques
  • Plaquettes de parement en quartz: très fines et légères

Cependant, avant de vous lancer dans vos travaux de rénovation de façade, vous devez obligatoirement réaliser une déclaration préalable de travaux auprès de votre commune si le chantier est dans une aire protégée.

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