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Quelle est la consommation moyenne de fioul pour une maison ?

Bien que le fioul soit une énergie fossile dont la consommation a tendance à diminuer en raison de ses impacts environnementaux, de nombreux ménages en France continuent à l’utiliser pour se chauffer. Mais quelle est la consommation moyenne de fioul pour une maison ?

Cette question est pertinente pour les propriétaires de logements équipés d’une chaudière à fioul, car cela leur permettrait de mieux évaluer leur consommation annuelle, de prévoir leur budget et de faire des économies d’énergie.

Dans cet article, nous allons examiner de plus près la consommation moyenne de fioul en France, en fonction de différents critères tels que la région, la surface du logement, la qualité des murs et la période de l’année (hiver, été).

Pourquoi est-il important de connaître la consommation moyenne de fioul ?

Lorsque vous achetez du fioul, il est important de connaître à l’avance votre consommation approximative.

Cela peut vous éviter des pénuries ou des surplus inutiles, qui peuvent à la fois coûter plus cher et créer des problèmes environnementaux. La meilleure façon de trouver un chiffre estimatif de votre consommation de fioul est de regarder ce que consomment les autres maisons similaires à la vôtre.

Remplacer sa chaudière à fioul pour baisser sa consommation d’énergie

Il existe en France plusieurs aides pour le changement d’une chaudière fioul, qui est une source d’énergie polluante et coûteuse. L’aide la plus connue est la prime à la conversion des chaudières, proposée par l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH).

Cette prime peut aller jusqu’à 4 000 euros pour les ménages les plus modestes et est cumulable avec d’autres aides tels que les certificats d’économies d’énergie (CEE).

D’autres aides peuvent être proposées par les collectivités locales ou les fournisseurs d’énergie, il est donc recommandé de se renseigner auprès des différents organismes pour bénéficier des aides disponibles.

Quels facteurs influencent la consommation moyenne de fioul ?

Il existe de nombreux facteurs qui influencent la consommation moyenne de fioul.

Ces facteurs comprennent :

  • La taille et le style de la maison
  • Le type de chauffage utilisé (par exemple, radiateur à convection ou à rayonnement)
  • Le niveau d’isolation thermique
  • Le climat local
  • Les habitudes de vie des occupants

En outre, certaines maisons sont alimentées par une combinaison de sources d’énergie, telles que le gaz naturel, l’électricité et le fioul. Dans ce cas, la consommation totale de fioul sera inférieure à celle d’une maison exclusivement alimentée par du fioul.

Quel est le prix moyen du fioul ?

Le prix moyen du fioul en France dépend de plusieurs facteurs, tels que la demande et l’offre du marché, les fluctuations du prix du pétrole brut, la saisonnalité, la région et le fournisseur de fioul.

Selon les statistiques de l’Union française des industries pétrolières (UFIP), le prix moyen du fioul domestique en France était d’environ 0,89 €/L en février 2023.

Cependant, il convient de noter que ce prix peut varier considérablement en fonction des facteurs mentionnés ci-dessus. Les consommateurs sont donc invités à comparer les offres des différents fournisseurs de fioul pour obtenir le meilleur prix possible.

Comment puis-je calculer ma consommation moyenne de fioul ?

Afin de déterminer votre consommation moyenne de fioul, vous devez prendre en compte certains facteurs clés.

Tout d’abord, vous devez connaître la superficie de votre maison et le nombre total de pièces chauffées. Vous devrez également tenir compte de la taille et du type de votre système de chauffage et de son efficacité globale, ainsi que de la température extérieure moyenne et du niveau de ventilation de votre maison.

Une fois que vous avez recueilli ces informations, vous pouvez les insérer dans un simulateur de consommation de fioul.

Ce genre de simulateur peut vous donner une estimation de votre consommation annuelle moyenne de fioul, exprimée en « Litres » ou en « kWh ». Il peut également vous aider à estimer le coût total annuel de votre consommation de fioul.

Quelles sont les conséquences négatives de l’utilisation excessive de fioul ?

Afin de déterminer votre consommation moyenne de fioul, vous devez prendre en compte certains facteurs clés.

Tout d’abord, vous devez connaître la superficie de votre maison et le nombre total de pièces chauffées. Vous devrez également tenir compte de la taille et du type de votre système de chauffage et de son efficacité globale, ainsi que de la température extérieure moyenne et du niveau de ventilation de votre maison.

Une fois que vous avez recueilli ces informations, vous pouvez les insérer dans un simulateur de consommation de fioul.

Ce genre de simulateur peut vous donner une estimation de votre consommation annuelle moyenne de fioul, exprimée en « Litres » ou en « kWh ». Il peut également vous aider à estimer le coût total annuel de votre consommation de fioul.

Faut-il un permis de construire pour construire un mur de soutènement.

Un mur de soutènement est une structure de construction conçue pour stabiliser les sols en pente et prévenir l’érosion, les glissements de terrain et d’autres dommages causés par des mouvements de terrain.

Les murs de soutènement peuvent être construits en divers matériaux tels que la pierre, le béton, le bois ou des matériaux composites, et peuvent être utilisés dans une variété de situations, notamment dans la construction de routes, de ponts et de bâtiments pour soutenir les fondations et les terrains adjacents.

Les murs de soutènement sont particulièrement utiles pour créer des terrasses dans des terrains en pente ou pour empêcher les pentes d’entraîner des dommages ou des glissements de terrain.

Ils sont généralement conçus pour résister aux pressions latérales du sol et peuvent être renforcés par des contreforts ou d’autres structures de soutien pour augmenter leur stabilité.

Quelle réglementation pour un mur de soutènement ?

La construction d’un mur de soutènement est soumise à une réglementation qui peut varier en fonction de la hauteur du mur et de l’emplacement de la construction. En général, un permis de construire est nécessaire si le mur de soutènement fait plus de 2 mètres de hauteur, ou s’il est situé à moins de 5 mètres d’une propriété voisine.

Si le mur de soutènement fait moins de 2 mètres de hauteur, une simple déclaration de travaux peut être suffisante.

Mais la Cour de cassation différencie un mur de clôture et un mur de soutènement. Contrairement à un mur de clôture, un mur de soutènement peut être construit sans déclaration préalable mais il doit avoir une fonction de soutien réelle.

La Cour de cassation a exclu qu’un muret surmonté d’un grillage puisse être déclaré « mur de soutènement » et elle a conclu qu’en pareil cas, il y avait eu fraude.

Il est donc nécessaire de connaître la finalité des travaux pour déterminer si la construction future doit être déclarée ou non. Dans une commune où le plan local d’urbanisme (PLU) soumet les clôtures à une déclaration préalable, un muret servant de socle à un grillage ne peut être qualifié que de clôture et doit, sous peine de poursuites, faire l’objet d’une déclaration, a estimé la Cour.

Les juges prennent également en considération les éléments locaux, tels que les règles d’urbanisme applicables et les caractéristiques du terrain, pour déterminer la fonction réelle du mur. Ils ont notamment précisé que les exhaussements et affouillements étaient limités à 50 centimètres par le PLU, ce qui excluait selon eux la nécessité de bâtir un mur de soutènement.

En somme, la nécessité d’un permis de construire ou d’une déclaration de travaux pour un mur de soutènement dépend de la fonction réelle du mur et des règles locales d’urbanisme.

Ainsi, un mur de soutènement dont la hauteur est inférieure à 2 mètres peut être construit sans permis de construire ou avec une simple déclaration de travaux, à condition qu’il remplisse une fonction de soutien réelle.

Si le mur a pour seule fonction de clôturer le terrain, il doit faire l’objet d’une déclaration préalable, même s’il est présenté comme un mur de soutènement. Si le mur dépasse les 2 mètres de hauteur ou s’il est situé à moins de 5 mètres d’une propriété voisine, un permis de construire est obligatoire.

Il faut vérifier auprès de la mairie de votre commune si un permis de construire ou une déclaration de travaux est nécessaire avant de construire un mur de soutènement en France. Des règles spécifiques peuvent également s’appliquer en fonction de la zone géographique, du type de terrain et de la nature du projet.

La construction d’un mur de soutènement est soumise à une réglementation complexe qui varie en fonction de nombreux facteurs. Il est donc important de bien se renseigner auprès des autorités compétentes pour savoir si un permis de construire ou une déclaration de travaux est nécessaire, en fonction de la hauteur du mur, de son emplacement et de la fonction qu’il remplit.

Les règles d’urbanisme applicables dans la commune et les caractéristiques du terrain peuvent également être déterminantes pour savoir si un mur de soutènement est nécessaire et pour déterminer la fonction réelle de la construction. En cas de doute, il est toujours recommandé de consulter un professionnel de la construction ou un avocat spécialisé dans le droit de l’urbanisme.

Comment construire un mur de soutènement ?

La construction d’un mur de soutènement peut être un projet complexe, qui nécessite une planification minutieuse et des compétences en matière de construction.
Voici les étapes générales pour construire un mur de soutènement :

    1. Planification : Il faut planifier soigneusement la construction du mur de soutènement avant de commencer les travaux. Cela implique de déterminer la hauteur, la longueur et l’emplacement du mur, ainsi que de choisir le matériau de construction.
    1. Préparation du site : Le site doit être préparé en enlevant les roches, les racines et les autres débris, et en nivelant le sol. Il est également important de s’assurer que le sol est bien compacté pour assurer une bonne stabilité du mur de soutènement.
    1. Fondation : La fondation du mur de soutènement doit être solide et stable. Elle doit être creusée sous le niveau du sol et remplie de béton pour assurer une bonne adhérence et une résistance aux pressions latérales du sol.
    1. Montage des blocs : Les blocs de construction sont ensuite empilés et fixés à la fondation à l’aide de mortier pour former le mur de soutènement. Les blocs doivent être disposés de manière à ce qu’ils s’emboîtent solidement les uns dans les autres et que le mur soit stable et résistant aux forces du sol.
    1. Drainage : Il faut prévoir un système de drainage pour éviter l’accumulation d’eau derrière le mur de soutènement, ce qui peut entraîner des problèmes de stabilité. Un drain de base doit être installé à la base du mur, ainsi que des drains latéraux pour évacuer l’eau.
  1. Finition : Une fois que le mur de soutènement est construit, il peut être recouvert d’un enduit ou d’un revêtement pour le protéger contre les intempéries et améliorer son apparence.

Les 10 astuces incontournables pour une rénovation électrique réussie.

Les travaux de rénovation électrique sont une étape cruciale lors de la remise à neuf d’un logement. Pour garantir la sécurité et le bon fonctionnement de votre installation, il est essentiel de suivre certaines recommandations.

Dans cet article, nous vous proposons 10 conseils clés pour réussir votre rénovation électrique.

1. Faites un diagnostic de l’installation électrique existante

Avant de commencer les travaux de rénovation électrique, réalisez un diagnostic de l’installation électrique actuelle.
Cette étape vous permettra d’identifier les éléments à conserver, à remplacer ou à mettre aux normes. Le recours à un professionnel qualifié est vivement conseillé.

Faire appel à un électricien certifié

Un électricien certifié sera en mesure d’évaluer rapidement l’état de votre installation, de vous donner des conseils personnalisés et de vous fournir un devis détaillé des actions à entreprendre.

2. Établissez un plan d’action précis

Une fois le diagnostic réalisé, élaborez un plan d’action qui prendra en compte les différents travaux à effectuer, leur durée et leur coût.

Ce plan vous aidera à mieux organiser et planifier l’intervention des différents corps de métier impliqués dans la rénovation.

Dressez la liste des priorités

Parmi les travaux à réaliser, certains sont plus urgents que d’autres. Hiérarchiser ces tâches en fonction de leur importance, de leur complexité et du budget disponible.

Rénovation electrique

3. Choisissez les matériaux et équipements adaptés

Le choix des matériaux et équipements électriques est crucial pour garantir la sécurité et la qualité de votre installation.

Optez pour des produits certifiés et reconnus pour leur fiabilité, comme les câbles, les disjoncteurs, les prises de courant et les interrupteurs.

Respectez les normes en vigueur

Assurez-vous que les équipements choisis respectent les normes en vigueur, notamment la norme NF C15-100 pour les installations électriques domestiques. Cela vous garantira une installation sécurisée et conforme aux exigences légales.

4. Prévoyez un budget suffisant

Une rénovation électrique peut représenter un investissement conséquent, surtout si l’infrastructure existante est vétuste ou non conforme.

Prévoyez un budget approprié, en tenant compte des travaux à réaliser, des matériaux et équipements nécessaires, ainsi que des frais d’intervention des professionnels.

Anticipez les imprévus

Il est également recommandé de prévoir une marge budgétaire supplémentaire pour faire face à d’éventuels imprévus ou complications pendant les travaux. Ainsi, vous éviterez les mauvaises surprises et pourrez mener à bien votre projet sans stress.

5. Mettez en place un système de protection efficace

Pour assurer la sécurité des occupants de la maison et prévenir les risques d’accidents électriques, il est indispensable de mettre en place un dispositif de protection adapté. Celui-ci comprend notamment :

  • Un tableau électrique équipé de disjoncteurs divisionnaires,
  • Des interrupteurs différentiels,
  • Des prises de terre,
  • Des détecteurs de fumée.

6. Pensez à l’avenir : prévoir une installation évolutive

Lors de la rénovation électrique, pensez à anticiper vos besoins futurs en termes d’équipements et d’aménagement.

Par exemple, prévoyez des gaines techniques pour faciliter le passage des câbles, des emplacements pour des prises supplémentaires ou encore des espaces réservés à l’installation d’appareils domotiques.

Intégrez les nouvelles technologies

Profitez de cette occasion pour intégrer des solutions innovantes, telles que des systèmes de gestion de l’énergie, des appareils connectés ou des éclairages LED, qui vous permettront de bénéficier d’un meilleur confort et de réaliser des économies d’énergie.

7. Ne négligez pas l’éclairage

L’éclairage joue un rôle essentiel dans le confort et l’esthétique de votre habitation.

N’hésitez pas à multiplier les points lumineux, à utiliser des lampes à intensité variable et à jouer avec les couleurs pour créer différentes ambiances.

Optimisez l’éclairage naturel

Pensez également à exploiter au maximum la lumière naturelle en installant des fenêtres, des baies vitrées ou des puits de lumière. Ces solutions vous permettront de réduire votre consommation énergétique et d’apporter une touche de modernité à votre intérieur.

8. Assurez un suivi rigoureux des travaux

Pendant toute la durée des travaux, veillez à superviser l’avancement du chantier et à communiquer régulièrement avec les différents intervenants.

Cela vous permettra de vous assurer que tout se déroule conformément au planning et aux objectifs fixés.

N’hésitez pas à demander des explications

Si vous avez des questions ou des doutes concernant les choix techniques ou les méthodes employées, n’hésitez pas à solliciter les conseils des professionnels. Ils sauront vous guider et vous rassurer tout au long du processus.

9. Testez et vérifiez l’installation avant de valider les travaux

Avant de considérer les travaux comme terminés, prenez le temps de tester tous les équipements et de vérifier que l’installation répond bien aux normes et à vos attentes. Si nécessaire, demandez des ajustements ou des corrections à apporter.

Obtenez une attestation de conformité

Une fois les travaux achevés, faites établir par l’électricien une attestation de conformité (Consuel) qui certifie que votre installation est conforme aux normes en vigueur. Conservez ce document précieusement, car il pourra vous être utile en cas de vente de votre bien immobilier.

10. Entretenez régulièrement votre installation électrique

Enfin, n’oubliez pas que la pérennité de votre installation électrique dépend en grande partie de son entretien.

Veillez donc à effectuer des contrôles et des vérifications périodiques pour garantir la sécurité et le bon fonctionnement de vos équipements.

Suivez les conseils des professionnels

N’hésitez pas à demander l’avis d’un électricien sur les opérations d’entretien à réaliser et la fréquence à laquelle elles doivent être effectuées. Vous pourrez ainsi prolonger la durée de vie de votre installation et éviter les désagréments liés à une panne ou à un dysfonctionnement électrique.

Comment faire la déclaration d’ouverture de chantier ?

Déclaration d’ouverture de chantier

Demande de permis de construire, dépôt de la déclaration d’ouverture de chantier, déclaration d’achèvement des travaux…

Tout projet de construction est soumis à de nombreuses démarches administratives avant de commencer les travaux et après. Suivant l’obtention d’un permis de construire, l’étape à ne pas franchir est le dépôt de la déclaration d’ouverture des travaux.

Il s’agit d’un document qui permet de signaler à l’administration le “commencement des travaux”.

Alors, qu’est-ce que c’est et comment déposer une déclaration d’ouverture de chantier? Qui sont les personnes concernées? Quelles sont les sanctions en cas d’absence de ce document.

Qu’est-ce qu’une déclaration d’ouverture de chantier ?

L’article L.461-1 du Code de l’urbanisme, l’administration responsable ou la mairie de la commune où la construction a lieu, a le droit de visite des lieux du chantier pour vérifier la conformité des travaux en prenant compte du permis délivré.

C’est exactement pour cette raison qu’il est important de signaler les responsables du commencement des travaux en utilisant le document nommé Déclaration d’Ouverture de Chantier (DROC ou DOC).

Il s’agit d’un document administratif qui se matérialise ensuite par un affichage du permis de construire sur le chantier. Sans lui, vous n’avez pas le droit de poser sur votre propriété même une pierre.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, sachez que notre service en ligne Permis Maison peut faire toutes ces démarches administratives à votre place.

On étudie le PLU ou le Plan Local d’Urbanisme de votre région méticuleusement afin de pouvoir monter un dossier qui ne peut pas être refusé. Cela vous évite de vous inquiéter de toutes les paperasses.

“Commencement des travaux”: la vraie signification

Il n’y a pas encore une définition légale de cette expression “commencement des travaux”, mais généralement, c’est le terme utilisé quand il y a du mouvement sur les lieux pour la construction: mise en place d’une palissade pour délimiter le périmètre du chantier, arrivée des matériaux ou du matériel à utiliser tout au long du projet de construction…

Toutes les preuves pour le commencement du chantier.

De ce fait, avant même de faire une déclaration d’ouverture de chantier, veillez à ce que les travaux aient bien commencé.

Sinon, cette définition n’est pas valide sur la notion de “commencement des travaux”. Sachez que les travaux doivent commencer dans les 3 ans suivant l’obtention du permis de construire ou du permis d’aménager.

Important: au cas où votre permis de construire est périmé alors que vous n’avez pas encore commencé les travaux ou si les travaux sont interrompus pendant plus d’un an, vous devez demander une prolongation de votre permis.

Déclaration d'ouverture de chantier

Déclaration d’ouverture de chantier: importance

La DOC est un document permettant au titulaire de permis de construire d’informer la mairie que les travaux vont commencer.

La déclaration d’ouverture de chantier n’est requise que dans les travaux de construction ou des aménagements nécessitant un permis de construire: nouvelle construction, rénovation, extension ou aménagement.

Mais ce document est également indispensable pour une assurance-construction.

En effet, la déclaration d’ouverture de chantier est demandée pour la garantie décennale et l’assurance dommages ouvrage.

Une fois que vous avez effectué le dépôt de la déclaration, transmettez immédiatement ce document administratif à votre assureur ou votre constructeur pour un début des travaux en toute sérénité.

Qui devrait déposer la DOC?

Selon l’article R*424-16 du Code de l’urbanisme, seul un titulaire de permis de construire ou permis d’aménager est tenu de déclarer l’ouverture de son chantier.

Si votre projet de construction ne requiert que la déclaration préalable des travaux, ce document administratif n’est pas exigé. 

Quand effectuer la déclaration d’ouverture de chantier?

Le moment idéal pour effectuer cette démarche administrative est quand vous allez commencer les travaux.

Déclarer l’ouverture des travaux: comment le faire?

Afin de notifier l’administration compétente du début des travaux, vous avez le choix entre:

    • Réaliser les démarches administratives en ligne en utilisant un formulaire en ligne

    • Tout faire par courrier recommandé avec accusé en envoyant le formulaire Cerfa n°13407*06. Il faudrait l’envoyer en trois exemplaires

Sur le formulaire, vous devez fournir les informations demandées: nature du projet de construction ou d’aménagement, vos informations personnelles et la date d’ouverture du chantier.

Vous devez obligatoirement réaliser cette étape non seulement pour l’affichage de votre panneau, mais également pour la conformité des travaux à entreprendre.

Chez Permis Maison, notre service s’adresse à toutes les personnes ayant besoin de l’aide dès l’élaboration d’une autorisation d’urbanisme (demande de permis de construire), déclaration d’ouverture de chantier et déclaration de fermeture de chantier.

Nous nous occupons de tout à votre place. Même si cette procédure est simplifiée en ce moment, notre aide vous garantit l’obtention d’un permis de construire ou les déclarations préalables des travaux.

Alors, n’hésitez pas à nous contacter, un expert dans le domaine de l’urbanisme se fera un plaisir de vous répondre et prendra en charge votre dossier.

La déclaration en ligne

Pour la déclaration en ligne, les démarches administratives se font en trois temps:

    • Communiquer les informations sur le déclarant (titulaire du permis de construire ou d’aménager): numéro de permis de construire ou d’aménager, les informations personnelles du déclarant (nom, prénom, adresse, civilité)

    • Fournir toutes les informations concernant l’ouverture de chantier: date, localisation, surface, nombre de logements, répartition des logements

    • Validation des informations et envoie de la déclaration

Par ailleurs, avant d’envoyer votre déclaration en ligne, prenez le temps de vérifier auprès du service d’urbanisme de votre commune si vous avez la possibilité de réaliser les démarches en ligne. Une autre alternative est de confier les démarches aux experts agréés par l’Etat.

La déclaration par formulaire Cerfa n°13407*06

Si vous n’êtes pas trop “fan” des démarches en ligne ou vous n’avez pas la possibilité de réaliser les démarches via ce canal, vous pouvez toujours faire la déclaration de travaux via le formulaire Cerfa n°13407*06.

Vous pouvez le télécharger directement via notre site (ou le récupérer à la mairie) et l’imprimer en trois exemplaires pour l’envoyer ensuite par lettre recommandée avec accusé de réception à la mairie.

Sur ce formulaire, vous pouvez voir les quatre parties suivantes:

    • Les informations concernant le permis de construire ou d’aménager

    • L’identité du déclarant

    • Les éléments relatifs à l’ouverture du chantier

    • Date et signature

Selon l’article R*424-16 du Code de l’urbanisme, les trois exemplaires sont répartis comme suit:

    • Un exemplaire est conservé par la mairie

    • Un exemplaire pour l’autorité qui a délivré le permis de construire

    • Le dernier exemplaire est envoyé à la préfecture

Début des travaux: quand exactement?

L’article R*424-17 du Code de l’urbanisme dit que vous avez trois ans pour commencer les travaux dès la réception du permis de construire ou d’aménager.

Au cas où vous dépassez ce délai ou s’il y a une interruption des travaux pendant une durée d’un an, votre permis de construire arrive à expiration du délai de validité.

Il est toutefois possible de demander à deux reprises un prolongement d’un an.

Durée de validité d’une déclaration d’ouverture de chantier

La durée de validité d’un permis de construire est de deux ans. Vous devez alors commencer les travaux pendant cette période de validité et déclarer l’ouverture du chantier en même temps. Si ce n’est pas le cas, vos autorisations seront caduques.

Commencer les travaux sans DOC: quelles sont les sanctions?

Tout projet de construction doit obligatoirement être déclaré auprès de la mairie. Si vous n’avez pas déclaré l’ouverture de votre chantier, vous vous exposez à des sanctions pouvant être lourdes allant du paiement d’une amende de plusieurs milliers d’euros à la démolition d’édifice.

Tout savoir sur l’assainissement

Assainissement, tout ce qu’il faut savoir

Généralement, très peu de gens s’intéressent à l’assainissement de la maison vu que c’est invisible et que cela ne fait pas rêver.

Par ailleurs, il est indispensable afin de maintenir un meilleur cadre de vie. En effet, entre les toilettes, les douches, les bains et les lessives, le volume de rejets d’eaux usées varie entre 150 et 200 litres/jour/personne. C’est pour cette raison que l’assainissement est incontournable afin de protéger les occupants d’une maison habitable des éventuels risques de propagation de maladies transmissibles.

Comme il est fortement déconseillé de rejeter directement l’eau usée dans la nature, il faudrait donc mettre en place un système d’assainissement qui respecte toutes les règles et les consignes relatives.

Ce n’est pas seulement pour la santé publique, mais également pour l’environnement. Qu’est-ce qu’il faut comprendre concernant l’assainissement? Quels sont les différents types d’assainissement? Voyons tout cela en détail.

Assainissement: qu’est-ce que c’est?

L’assainissement est un processus ayant pour but d’évacuer les eaux usées et les eaux pluviales déjà traitées par des dispositifs adaptés dans le milieu naturel.

Ce système d’épuration qui fonctionne comme suit:

  • Collecter les eaux usées
  • Épurer ou dépolluer consiste à traiter ces eaux usées
  • Rejeter les eaux dépolluées dans le milieu naturel
  • Gérer les eaux pluviales et de ruissellement qui peuvent conduire à des inondations. Si ces eaux sont non maîtrisées peuvent ensuite se retrouver directement dans le milieu naturel et détruire les ressources naturelles

Cependant, vous devez savoir que l’assainissement n’a pas le même principe que les traitements de potabilisation qui consiste à transformer l’eau prélevée dans le milieu naturel en eau potable.

Le rôle de l’assainissement

Plus les activités humaines se développent, plus les rejets polluants augmentent, surtout dans l’eau. Si ces eaux polluées sont tout de suite déversées dans le milieu naturel, cela va détruire l’environnement.

C’est pour cette raison que l’assainissement a pris une grande importance pendant ces vingt dernières années. Il fait même partie des méthodes pour protéger l’environnement.

Grâce à lui, il est possible de limiter la dégradation des ressources en eau (rivières, lacs, nappes souterraines…) vu qu’elles ne sont pas inépuisables. Ainsi, il est impératif de procéder à la “dépollution des eaux usées”.

 

Quelles sont les eaux concernées?

Quand on parle d’assainissement, on pense tout de suite aux eaux usées alors que les eaux pluviales sont également prises en compte. Ce terme regroupe:

  • Les eaux vannes: eau des toilettes
  • Les eaux grises: lavabos, cuisine, douche…

La raison pour laquelle il ne faudrait pas les rejeter immédiatement dans la nature c’est qu’elles contiennent encore des micro-organismes qui sont pathogènes et nocifs pour l’environnement et la santé.

 

Il ne s’agit pas tout simplement des matières organiques, mais également des produits chimiques utilisés comme les produits d’entretien, les lessives…

Les différentes types d’assainissement

Il existe deux grands types de système de collecte et d’épuration selon la nature de l’habitation et le choix de la collectivité:

  • L’assainissement collectif ou le tout-à-l’égout
  • L’assainissement individuel ou assainissement autonome

Ces deux modalités pratiques sont pour les eaux usées, il existe un autre processus de traitement pour les eaux pluviales. Même si elles peuvent être évacuées immédiatement dans le milieu naturel sans passer à travers les dispositifs de traitement, elles passent au préalable par un système individuel de drainage et d’épandage dans la majorité des cas.

Selon les statistiques:

  • 79% des français sont déjà raccordés à un réseau d’assainissement qui conduit ensuite à une station d’épuration
  • Il existe en ce moment 13 300 stations d’épuration

13 millions de français ne sont pas reliés à un système d’assainissement collectif parce que leur lieu de vie est très loin, mais ils doivent posséder un système d’assainissement individuel.

Assainissement

Assainissement collectif

Les grandes villes sont dotées d’un réseau de canalisations et de conduits qui assurent la collecte des eaux usées. Que ce soit un logement, un bureau ou un bâtiment commercial, chaque habitat doit être raccordé à ce réseau. On parle alors d’assainissement collectif.

Le principe est simple: les eaux usées sont collectées dans un réseau d’égouts pour être acheminées vers une station d’épuration.

Il existe plusieurs types de systèmes d’assainissement collectif dont:

  • Les usines urbaines
  • Les stations d’épuration
  • Les stations de lagunage

Assainissement non collectif

Également appelé assainissement individuel ou encore assainissement autonome, est destiné aux maisons isolées qui ne sont pas exclues de cette obligation.

Et même si vous avez accès au réseau public, vous avez toujours la possibilité d’avoir votre propre assainissement.

En revanche, pour mettre en place un tel système d’assainissement, tous les frais sont à votre charge même si la commune en assure le contrôle. D’autres frais peuvent être ajoutés pour l’entretien régulier des dispositifs.

Un assainissement non collectif comprend:

  • Un dispositif de collecte des eaux usées
  • Une fosse pour prétraiter les eaux
  • Un dispositif d’épuration

Quand mettre en place un système d’assainissement ?

L’assainissement et l’eau jouent un rôle crucial dans le développement durable. Ils sont vraiment essentiels pour la survie des populations et de la planète.

En effet, le développement durable n°6 concerne l’eau potable, l’assainissement, l’hygiène, la qualité et la durabilité des ressources mondiales en eau.

Même si la majorité des gens savent déjà que l’eau est au cœur du développement social, économique et environnemental, certaines personnes ne savent pas que l’eau et l’assainissement demandent un investissement payant plutôt important.

Les avantages de l’assainissement sont:

  • L’assainissement est une des meilleures techniques qui permettent de réutiliser de manière sûre et efficiente l’eau, l’énergie et les nutriments provenant des déchets liquides et solides
  • C’est une solution durable et écologique pour avoir de revenus et des bénéfices pour une économie circulaire optimale
  • Sur le plan économique: le ROI ou retour sur investissement peut atteindre jusqu’à 200% pour chaque dollar investi dans l’approvisionnement en eau
  • Le coût de santé est réduit grâce à l’accès à l’eau potable et l’assainissement
  • Les enfants peuvent être scolarisés dans des établissement ayant accès à l’eau et l’assainissement
  • L’eau, les nutriments et l’énergie des déchets sont valorisés. Cela permet d’avoir une autre perception des déchets. Il se peut même que les eaux usées déjà traitées soient utilisées en toute sécurité pour l’agriculture, l’aquaculture… dans le but de compenser la pénurie physique et économique croissante d’eau

La réglementation en vigueur concernant l’assainissement

Concernant la réglementation de l’assainissement, il existe des codes du côté de la santé publique et du côté des collectivités territoriales. Cela dit: “toutes les eaux usées doivent être traitées avant d’être rejetées dans le milieu naturel ou d’être réutilisées”.

Si votre habitation se trouve à proximité d’un réseau tout-à-l’égout, vous devez obligatoirement la raccorder. De plus, vous partagez le coût du raccordement avec la commune. Cela signifie que vous payez toutes les installations pour amener les eaux usées de votre habitation jusqu’à la partie publique qui est à la charge de la commune.

C’est au Service Public d’Assainissement Non Collectif de votre commune qui décide si vous avez la possibilité de mettre en place un dispositif non collectif ou pas. Au cas où les infrastructures publiques ne vous sont pas accessibles, vous devez alors mettre en place un système d’assainissement autonome. Selon la réglementation actuelle, une vidange régulière des fosses de récolte des eaux usées doit être faite pour les systèmes d’assainissement indépendant.

Après installation du système d’assainissement, le SPANC contrôlera son état que ce soit neuve ou ancienne. S’il existe une non-conformité aux normes, vous avez 4 ans pour tout remettre en état. Tout cela est à vos frais.

Au cas où vous envisagez de vendre votre habitation, sachez que le rapport technique de moins de 3 ans concernant l’état de l’équipement d’assainissement de votre maison fait partie des documents à fournir.

Que fait la commune ?

La commune a pour rôle de délimiter les zones d’assainissement collectif et non collectif.

Sachez que le recours au tout-à-l’égout est favorisé. Parfois la commune n’a pas le choix que d’imposer le réseau collectif pour les habitations qui se trouvent dans une zone où la population ou les activités économiques sont plus présentes.

Dans ce cas, il est donc possible de collecter les eaux usées afin de les acheminer vers une station d’épuration. C’est une question de densité de population.

À part ces zones, les communes laissent aux propriétaires le choix entre l’assainissement collectif et l’assainissement non collectif selon les contraintes techniques. La délimitation de chaque zone se fait suite à une enquête publique.

Comment gérer l’assainissement?

Vous devez savoir qu’après avoir mis en place ce système, il faudrait mettre en place une stratégie pour la gestion de l’assainissement.

Assainissement collectif

Les communes se chargent de la gestion des services d’eau. Il existe plusieurs modes de gestion pour les services publics de l’eau et de l’assainissement des eaux usées:

  • La régie directe: l’intégralité des services est prise en charge par la commune ou l’agglomération
  • La gestion déléguée: tout ou une partie des services peut être déléguée à une entreprise spécialisée dans le domaine par la commune ou l’agglomération

Assainissement non collectif

Selon la loi sur l’eau de 1992, les communes prennent également en charge l’assainissement non collectif. D’où la mise en place du SPANC ou Service Public d’Assainissement Non Collectif.

Avec ce service, il est désormais possible de contrôler les installations d’assainissement autonome.

Les points importants à connaître pour acheter un terrain

Ce qu’il faut savoir avant d’acheter un terrain

Tout projet de construction de maison requiert un terrain à la hauteur de sa grandeur puisque c’est la base de votre future maison.

Cependant, vous devez savoir que dans le monde des terrains, il existe deux parties: les terrains en lotissement et les terrains hors lotissement (terrains isolés ou en secteur diffus). Vous devez alors prendre le temps de choisir la parcelle adaptée à votre projet de construction.

Allant du choix de la parcelle, le plan local d’urbanisme, la structure de sol… Tout cela n’est pas facile à comprendre. C’est exactement pour cette raison qu’on a pris le temps de vous expliquer dans cet article tout ce qu’il faut savoir avant d’acheter le terrain idéal pour votre projet de construction de maison.

Connaître les règles de l’urbanisme de votre commune

Tout le monde le sait, construire une maison est un projet qui demande beaucoup d’investissement en termes de temps et d’argent. On peut même le classifier comme un projet de longue haleine.

La première étape consiste donc à trouver le terrain idéal tout en prenant compte du PLU ou le Plan Local d’Urbanisme de votre commune où vous avez la possibilité de connaître toutes les règles applicables sur le territoire. Sur ce document, vous avez accès aux informations suivantes:

  • Les zones U où tout projet de construction est régi sous plusieurs conditions (terrain constructible ou pas)
  • Les zones N où vous n’avez pas la possibilité de construire une maison sauf s’il s’agit d’une exception
  • Les contraintes architecturales à respecter en fonction de la parcelle: hauteur des bâtiments, couleur des matériaux à utiliser, le type de toiture, les dimensions de la construction, les ouvertures…

C’est pour cela que vous devez absolument consulter le PLU avant de demander à un professionnel de dessiner le plan de votre maison.

Si vous ne respectez pas les règles de l’urbanisme de votre commune, vous allez commettre des infractions qui peuvent conduire à de fortes sanctions. Alors, rendez-vous à la mairie pour consulter le plan local d’urbanisme.

Cadastre

À part le PLU, le cadastre est également un document à ne pas oublier de consulter.

Cela vous permet non seulement de connaître où sont les limites de propriété de votre terrain, mais de savoir également si ce terrain possède ou non des servitudes privées comme les droits de passage, les accès à la voie publique…

Définir l’emplacement du terrain

Il existe une expression très prisée dans le domaine de l’immobilier qui est: avant d’acheter un bien, vous devez prendre en compte trois critères importants qui sont l’emplacement, l’emplacement et l’emplacement.

Vous comprenez que c’est important et qu’il ne faudrait pas le prendre à la légère. Gardez en tête que ce terrain va accueillir votre future maison, d’où cette règle d’or de l’achat de terrain.

Terrain

De ce fait, prenez le temps de bien étudier l’emplacement de votre terrain. Pour ce faire, vous devez bien regarder ces deux points importants:

  • L’environnement actuel du terrain
  • L’évolution du quartier

À part cela, d’autres détails entrent également en jeu pour bien choisir l’emplacement du terrain à acheter pour un projet de construction.

Les commodités et les services à proximité

“Il vaut mieux prévenir que guérir”. C’est une expression populaire dans le domaine médical, mais dans le monde de l’immobilier et construction, l’anticipation est la meilleure des préventions.

Avant même d’acheter un terrain, vous devez anticiper votre routine quotidienne dans ce quartier: les écoles à proximité, les gares, les commerces, les transports en commun, les hôpitaux, les pharmacies…

C’est la base. Vous devez tout anticiper pour ne pas faire face aux difficultés journalières.

Par ailleurs, il se peut que le terrain n’est pas encore commode actuellement, mais il se trouve dans une zone en plein développement. De nombreux services vont voir le jour dans votre quartier dans les années à venir.

Ainsi, vous allez réaliser un excellent investissement puisque le terrain va gagner une plus-value.

Tout projet de construction de maison requiert un terrain à la hauteur de sa grandeur puisque c’est la base de votre future maison.

Les diverses nuisances

L’environnement du quartier joue un rôle important dans le choix de l’emplacement.

Quand vous achetez un terrain pour construire, c’est sûrement parce que vous cherchez une ambiance plus calme et tranquille, loin des éventuelles nuisances quand vous êtes chez vous. En revanche, ce n’est vraiment pas possible si vous achetez un terrain qui se trouve près de la gare, une autoroute, un chemin de fer… On parle alors de nuisance sonore.

Mais cela peut également être de la nuisance visuelle à cause des usines ou des établissements ayant une mauvaise apparence.

Dans le but d’avoir une meilleure qualité de vie, il ne faudrait pas prendre tout cela à la légère. De plus, si vous envisagez de revendre votre bien immobilier dans le futur, vous allez voir que ce critère a un grand impact sur son prix.

Il ne faut pas se limiter à ce que vous voyez maintenant, mais projetez-vous sur le long terme afin d’éviter les mauvais investissements. Renseignez-vous alors auprès de la mairie s’il y a des projets en cours dans ce territoire et n’hésitez pas à demander aux voisins.

L’orientation du terrain

L’orientation du terrain fait partie des points importants à ne pas oublier lors d’une étude de l’emplacement. Est-ce que le terrain bénéficie d’un ensoleillement suffisant? Sachez que plus le terrain est grand, moins l’orientation est importante.

Cela signifie qu’avec un grand terrain, vous avez la garantie qu’une partie soit bien ensoleillée et c’est à cet endroit que vous allez construire votre maison. Avec un terrain petit, vous devez être prudent concernant l’orientation.

Un terrain incliné en direction du sud bénéficie d’un ensoleillement maximal.

  • Une bonne orientation vous offre un confort inestimable au quotidien
  • Une mauvaise orientation vous empêche de réaliser certaines opérations comme l’installation des panneaux solaires, la construction d’une piscine…

Connaître les caractéristiques du terrain

Lors de la construction d’une maison, vous devez connaître les caractéristiques du terrain à acheter. La raison est simple, il faudrait que votre maison s’adapte au terrain et non pas le contraire.

De ce fait, avant même d’acquérir un terrain, voici les caractéristiques importantes à ne pas oublier:

  • La surface et la forme du terrain afin de savoir quel type de maison construire: maison de plain-pied ou maison à étage
  • Le terrain est-il “libre de constructeur” ou “constructeur imposé”
  • La qualité du sol et du sous-sol afin d’éviter les surcoûts en cas de besoin de chantiers ultérieurs. Cette caractéristique est souvent oubliée par les acheteurs alors que la qualité du sol a une grande influence sur ce que vous avez envie de faire sur le terrain
  • La topologie du terrain: terrain en pente, terrain de type marécageux ou encore terrain arboré

La viabilité du terrain. On parle de viabilisation quand le terrain est raccordé avec d’autres réseaux publics de base: électricité, eau, internet, gaz, assainissement et téléphone

Vérifier les servitudes

La vérification des servitudes est une étape à ne pas contourner quand vous envisagez de devenir propriétaire d’un terrain.

Cependant, il existe plusieurs types de servitudes. Vous devez alors les connaître afin d’éviter les mauvaises surprises après l’achat du terrain.

Servitude de droit privé

On parle de servitude de droit privé quand votre parcelle est enclavée et que vous n’avez aucun accès direct à la voie publique.

Vous êtes alors obligé de demander le droit de passage auprès de votre voisin pour avoir une desserte totale sur son terrain. Par ailleurs, vous prenez en charge tous les frais relatifs à la création, usage et entretien du passage.

Servitude d’utilité publique

Le terrain que vous envisagez d’acheter est dans le Plan de prévention des risques naturels (inondations, secousses sismiques, glissements de terrains…), l’utilité publique peut alors vous imposer des règles de construction spécifiques dont la taille des fondations, la séparation de maison…

Servitude de droit de préemption

Avant d’acheter un terrain à construire, vérifiez s’il n’est pas concerné par un droit de préemption qui permettrait à la collectivité d’acheter en priorité ou s’il n’est pas frappé d’alignement.

S’assurer si le terrain n’est pas à risque

Toute vente de terrain est accompagnée d’un document officiel qui est une déclaration obligatoire valide (moins de 6 mois) où on peut voir si la parcelle à vendre ne se trouve pas dans une zone à risques technologiques (pollution du sol ou toxicité d’une usine à proximité) ou risques naturels prévisibles (avalanches, inondations ou séisme).

Au cas où ce document est absent, la vente peut être annulée à tout moment au titre des vices cachés ou une décote du prix du bien.

C’est pour cette raison qu’il est primordial de vérifier les risques liés à votre terrain sur le site www.georisques.gouv.fr.

Consulter les différents documents importants

Voici la liste des documents à consulter pour être à jour sur les règles d’urbanisme en vigueur dans votre commune:

  • PLU ou le Plan Local d’Urbanisme
  • Carte communale
  • Autorisation d’occupation du sol
  • RNU ou Règlement National d’Urbanisme pour les communes qui n’ont pas le PLU

Se renseigner sur les taxes et les coûts annexes

Avant d’acheter un terrain, vous devez également prendre le temps de regarder le côté fiscal parce qu’il y a une grande différence entre deux communes proches.

Les deux principales taxes à regarder sont la taxe foncière et la taxe d’habitation. Ne vous fiez pas au prix peu élevé d’un mètre carré de terrain parce qu’il se peut que cela cache une taxe foncière importante.

Comme vous achetez un terrain pour construire une maison, vous devez également vous renseigner sur la taxe d’aménagement qui varie en fonction du lieu où vous habitez.

Contrairement au coût de l’eau, les coûts de l’électricité et du gaz ne dépendent pas de la localité. C’est la raison pour laquelle vous devez connaître à l’avance le prix de l’eau et surtout sa qualité avant de procéder l’achat du terrain.

Comment choisir son abri de jardin ?

Abri de jardin, cabanon de jardin ou chalet de jardin, comment choisir ?

Que ce soit pour ranger les outils de jardinage, ranger le mobilier de jardin ou avoir un espace annexe de vie, installer un abri de jardin est plus pratique. Peu importe vos préférences, abri de jardin en métal, abri de jardin en résine, abri de jardin en bois ou abri de jardin en PVC, il saura apporter une valeur ajoutée à votre habitation.

Vous bénéficiez non seulement d’un espace de rangement pour désencombrer votre intérieur, mais vous avez également un endroit habitable qui s’intègre facilement dans le paysage.

Avant d’acheter le cabanon de jardin ou le chalet de jardin de vos rêves, vous devez savoir qu’il est nécessaire de remplir quelques formalités administratives, sauf si vous allez construire un abri de jardin de petite surface.

En effet, ce genre de travaux est soumis à une autorisation d’urbanisme. Pas de panique, on va tout vous expliquer allant du choix de votre abri de jardin aux aspects réglementaires.

Construction d’un abri de jardin: les démarches administratives

L’utilité d’une autorisation d’urbanisme pour fabriquer un abri de jardin ou monter un abri de jardin dépend de sa surface. Ainsi, avant même d’acheter ou de construire votre abri de jardin, rendez-vous à la mairie afin de consulter le plan local d’urbanisme ou PLU afin de voir si le projet respecte bien les réglementations en vigueur.

C’est exactement pour cette raison que vous devez connaître ces deux informations:

  • Surface de plancher est la superficie d’un volume clos et couvert ayant une hauteur supérieure à 1,80 m
  • Emprise au sol est la projection du volume couvert d’une construction (pas forcément clos)

Installer un abri de jardin sans autorisation d’urbanisme

Certains types de constructions et aménagements sont exonérés d’autorisation d’urbanisme pour de nombreuses raisons: leur nature, leur faible importance ou leur caractère temporaire.

C’est pour cette raison que si vous avez envie de construire un abri de jardin ayant une surface de plancher inférieure à 5 m² et une hauteur de moins de 12 m, vous n’avez pas besoin d’autorisation.

Cependant, vous devez savoir que même si une construction ne requiert aucune autorisation d’urbanisme, vous devez absolument respecter les réglementations dans votre commune. Rendez-vous à la mairie afin de consulter le PLU et le POS ou Plan d’Occupation des Sols.

Construire un abri de jardin: déclaration préalable de travaux

Si la surface de construction d’abri de jardin est comprise entre 5 m² et 20 m² avec une hauteur inférieure ou égale à 12 m, vous n’avez pas besoin de faire une demande de permis de construire.

Une déclaration de travaux suffit pour être conforme avec les réglementations en vigueur.

Cependant, si vous êtes dans un secteur protégé (site patrimonial, secteur sauvegardé ou abords d’un monument), la déclaration préalable de travaux est obligatoire même si la surface est inférieure à 5 m².

Demande de permis de construire d’un abri de jardin

Au cas où votre projet de construction d’abri de jardin a une superficie supérieure à 20 m², vous êtes obligé de demander un permis de construire auprès de la mairie de votre commune.

Et si installer un abri de jardin au sein de votre propriété entraîne des démolitions, vous devez également demander un permis de démolir.

On comprend que ces démarches administratives peuvent être pénibles, mais vous avez une meilleure alternative: les confier à des professionnels agréés. Cela vous épargne toutes les paperasses liées.

Les critères pour choisir son abri de jardin

Tout comme les choses dans la vie, il faudrait prendre en compte quelques critères de base pour bien choisir les abris de jardin. On vous explique tout.

Abris de Jardin

L’usage

Un abri de jardin doit répondre à un besoin précis et c’est avec cette information que vous pouvez ensuite choisir le modèle et la taille appropriée. Pour faire le bon choix, faites d’abord le point sur l’utilisation de l’abri de jardin:

  • Espace de rangement: mobilier de jardin, outils de bricolage ou outils de jardin
  • Endroit pour bricoler ou jardiner
  • Lieu habitable pour faire de la cuisine pendant l’été ou une salle de jeu pour les enfants
  • Chalet de jardin pour les amis de passage
  • Pièce de vie pouvant être utilisée à tout moment de l’année

Ensuite, vous pouvez affiner votre choix avec les caractéristiques clés suivantes:

  • Espace nécessaire pour installer les rangements et la hauteur
  • Ancrage au sol, le plancher, la toiture, les portes, les fenêtres et les vitrages
  • Matériaux nécessaires pour l’isolation, l’esthétique et l’entretien

Important: ne passez pas à côté des contraintes du PLU de votre commune concernant les abris de jardin: configuration et usage.

La dimension

La taille d’un abri de jardin est définie en fonction de l’utilisation que vous comptez en faire, son environnement et la superficie du terrain. Vous ne devez pas voir trop petit et pas trop grand non plus.

Est-ce que vous savez qu’en ajoutant une structure dans votre propriété, vous diminuez la surface cultivable? Maintenant vous le savez.

La surface

Pour connaître la superficie idéale pour installer votre abri de jardin, il suffit de connaître les termes suivants:

  • La surface utile ou dimension intérieure: l’espace utilisable pour le rangement ou habitable (selon votre usage)
  • La surface extérieure ou dimension extérieure est la dimension des parois de l’abri au sol
  • La surface hors-tout est la surface totale du chalet. Le débord du toit par rapport aux parois de l’abri est pris en compte

Voici la superficie conseillée (surface utile) selon l’usage de votre abri de jardin:

  • Une surface inférieure à 5 m² est idéale pour les divers rangements: outillage de jardin, produits d’entretien, les vélos et la tondeuse
  • Une surface comprise entre 5 m² et 10 m²: ranger les outils de jardin, la tondeuse, les vélos et même le mobilier de jardin. Vous pouvez également y ranger d’autres rangements plus volumineux ou en faire un atelier
  • Une surface comprise entre 10 m² et 20 m² est idéale pour les rangements plus volumineux comme le tracteur en plus des simples outils. Ce genre d’abri de jardin peut être transformé à un petit chalet de jardin aménageable ou à une annexe saisonnière

Une surface supérieure à 20 m² est parfaite pour un espace de vie, atelier de bricolage, une salle de jeux, une chambre d’amis ou une cuisine d’été

La hauteur

Très importante! Avant de trouver un abri de jardin de votre choix, n’oubliez pas que la hauteur minimum doit être de 2,20 m.

Cela permet aux utilisateurs de circuler et de vivre aisément dans l’abri de jardin.

Les matériaux

Sur le marché, vous avez le choix parmi un grand nombre de matériaux pouvant être utilisés pour la construction d’un abri de jardin:

  • Abri de jardin en métal est plus résistant et facile à installer. Par ailleurs, l’aluminium et l’acier sont deux mauvais isolants sauf si vous optez pour des modèles à double paroi
  • Abri de jardin en bois pour une intégration plus naturelle. Cependant, vous pouvez toujours appliquer une peinture ou une lasure pour plus de personnalisation
  • Abri de jardin en PVC est pour les abris de jardin destinés au stockage. Même si son prix est accessible même par les petits budgets, ce matériau manque de résistance

Le toit

Cette partie de la construction d’un abri de jardin ne doit pas être prise à la légère. Vous avez le choix parmi les différents types de toitures qui existent:

  • Toit mono-pente
  • Toit double pente
  • Toit plat

Cabanon de jardin en bois: pourquoi le choisir?

Les chalets en bois font partie des logements tendances. De plus en plus de personnes optent pour ce modèle pour construire une cabane de jardin.

La première raison est qu’elle est écoresponsable et esthétique. À cela s’ajoute son prix attrayant. Avant d’en dire plus sur le sujet, nous tenons à vous rappeler que la construction d’une cabane en bois requiert une demande de permis de construire ou une déclaration préalable de travaux.

Ces démarches administratives doivent être faites en amont pour éviter les éventuelles surprises. Chez Permis Maison, vous pouvez avoir un dossier parfait et validé rapidement en mairie.

Alors, pour quelles raisons les gens aiment-ils les cabanes de jardin en bois?

Logement écologique

La cabane de jardin en bois est dotée d’un caractère écologique et c’est surtout son premier atour. On sait tous que le bois est un matériau naturel et renouvelable. En effet, un chalet de jardin en bois émet très peu de CO2 et est respectueux de l’environnement.

Par contre, un bois doit être sorti de forêts à gestion durable pour être certifié écologique. Le réflexe éco responsable est donc d’opter pour les bois labellisés.

Les chalets en bois sont également moins polluants parce que les travaux engendrent peu de déchets. Alors, si vous avez envie de participer au développement durable, c’est la meilleure alternative.

Isolation parfaite

Contrairement au métal, la cabane en bois massif offre une meilleure isolation naturelle. Grâce aux multiples cavités de la structure en madriers du bois, l’air est préservé et les bruits sont camouflés.

Cette performance est valable sur le plan acoustique. Le confort thermique et phonique est au rendez-vous. Ainsi, vous pouvez économiser de l’énergie.

Résistant et robuste

Un des atouts de l’abri de jardin en bois réside sur le fait qu’il est souple et léger. Vous avez alors la possibilité d’apporter plus de personnalisation à votre petit chalet en bois selon vos goûts. Mais détrompez-vous, cette caractéristique n’enlève en rien à sa robustesse.

Leur résistance aux intempéries et aux aléas climatiques est reconnue par tout le monde. On peut même dire que c’est un matériau à toute épreuve surtout pour les personnes qui habitent dans les régions où le climat est plus rude.

Facile à construire

Les chalets en bois sont faciles à entretenir. En investissant dans ce type d’abri de jardin, vous ne faites que gagner du temps sur les travaux, mais vous économisez également de l’argent. En effet, vous n’avez pas besoin d’engager des ouvriers parce que l’intervention requiert très peu d’outils.

Faites très attention, les travaux de cette envergure nécessitent une autorisation d’urbanisme auprès de votre mairie. Si vous avez envie de vous débarrasser de la paperasse, faites confiance à un expert en urbanisme comme Permis Maison. On va s’occuper de tout à votre place.

Confortable

Les chalets de jardin en bois sont les meilleurs en termes de confort. Le bois est parfait si vous avez envie de faire de votre abri de jardin une chambre d’amis. C’est le garant d’un air régulé et d’un intérieur chaleureux.

En somme,

Si vous avez envie d’avoir un abri de jardin polyvalent qui ne nécessite que très peu d’entretien, l’abri de jardin en PVC ou l’abri de jardin en résine est l’idéal. Pour le nettoyer, il suffit de prendre un tuyau d’arrosage et le tour est joué. Vous avez un abri jardin multi usage facile à entretenir.

Si vous avez un petit budget, mais que vous voulez une annexe de jardin en guise de rangement d’outils de jardinage et que vous n’apportez pas beaucoup de valeur à l’esthétique, optez pour l’abri de jardin en métal. Il est résistant et moins cher, mais il est mauvais en termes d’isolation.

Si vous aimez le naturel, mais que vous n’avez pas le temps d’entretenir un chalet en bois, il suffit de choisir un abri de jardin en bois tout en appliquant une lasure ou une peinture.

5 Conseil pour intégrer la verdure dans sa maison

Les astuces pour la verdure dans sa maison

À part les tableaux, le miroir, le mobilier, les coussins, le bougeoir et les autres objets de décoration, les plantes vertes jouent également un grand rôle dans la décoration intérieure.

Elles apportent un peu de vie et une âme au sein d’une maison. Certaines personnes affirment que leur présence est bénéfique pour le bien-être mental et physique.

À l’instar des compositions florales, la verdure fait partie des tendances en matière de décoration intérieure. Cependant, il est important de savoir comment intégrer les décorations vertes qu’elles soient vraies ou synthétiques pour un aménagement intérieur harmonieux.

Permis Maison vous donne des idées déco pour créer votre coin verdure. En plus de cela, nous vous expliquons également pourquoi il est nécessaire d’avoir des petits espaces verts dans une maison.

Faire de son salon un endroit agréable avec la plante verte

Il est vrai que les grands miroirs font effet dans l’espace de vie, mais y ajouter un bel éclat de verdure fera toute la différence.

En effet, la décoration d’intérieur avec plantes décoratives s’avère originale. Décorer avec de vraies plantes décoratives vous permet de créer une ambiance chaleureuse et tropicale. Cependant, l’entretien des végétaux demande du temps et de l’énergie.

Alors, si vous n’avez pas la main verte, il est préférable de choisir pour des plantes artificielles. Cela demande peu d’entretien contrairement aux vraies plantes d’intérieur.

Pour les plantes posées, vous avez le choix entre les installer sur le sol ou sur les étagères. Pour faire plus d’effet, mettez plusieurs plantes au même endroit (deux ou trois).

Toutefois, n’oubliez pas de bien les positionner à un endroit où les lumières naturelles peuvent les atteindre.

L’autre façon d’intégrer de la verdure dans votre salon consiste à opter pour des plantes suspendues. Avec des plantes fraîches, il faudrait quand même garder une bonne hauteur afin de faciliter leur entretien. Si elles sont trop hautes, vous aurez du mal à les arroser.

Décorer son intérieur avec des plantes vertueuses

Nous apprécions surtout ces plantes pour leurs bienfaits naturels. Mais au-delà de cela, vous avez également la possibilité d’utiliser ces végétaux en guise d’objets déco. Le caoutchouc fait partie des plantes vertes les plus populaires et c’est grâce à ses nombreuses vertus. De plus, il se développe facilement sans entretien particulier.

À cela s’ajoute sa beauté ornée de grandes feuilles vertes soutenues et très marquées. Même si cette plante permet d’avoir un intérieur bohème, son principal atout reste sa capacité à purifier l’air.

Tout comme le caoutchouc, la fleur de lune est une plante d’intérieur très appréciée grâce à son action dépolluante.

Son feuillage vert foncé et ses fleurs blanches qui fleurissent tout au long de l’année apportent de la fraîcheur et du naturel à votre intérieur.

À part les plantes dépolluantes, vous pouvez également opter pour des plantes aromatiques ou herbes aromatiques. Leur douce odeur ouvre l’appétit à toute la famille. Si vous n’avez pas assez d’espace pour les cultiver, mettez-les dans les petits pots de fleurs avant de les poser sur les fenêtres de la cuisine ou le réfrigérateur.

Oser les plantes exotiques

La verdure et le feuillage s’invitent également dans votre intérieur. Avec les palmiers, vous avez tout pour apporter la touche exotique dont votre maison a besoin. Cette plante d’extérieur possède tous les atouts pour créer une ambiance tropicale.

Pour bien choisir la variété adaptée à votre décoration de la maison, vous devez prendre en compte trois critères principaux :

  • Vos préférences ;
  • La luminosité au sein de votre maison ;
  • La température.

Pour des effets plus originaux, osez le châtaignier d’Australie. Son toupet de feuilles à l’extrémité de ses tiges ne vous décevra pas. Un cocktail à la main et l’ambiance chaleureuse est à vos pieds. Suspendre du Peperomia prostrata au coin du salon ou de la cuisine sera une meilleure façon d’aménager votre intérieur.

Créer une salle de bain tropicale

Se doucher ou prendre un bain en pleine jungle vous parle ? Désormais, vous n’avez pas besoin de vous déplacer dans la forêt amazonienne pour faire cette expérience.

Il suffit de transformer votre salle de bain en une jungle en y ajoutant des plantes. Par ailleurs, il ne s’agit pas de n’importe quelle plante, mais des plantes d’intérieur qui apprécient l’environnement dans une salle d’eau (chaud et humide).

Vous avez le choix entre plusieurs végétales :

  • Les ficus ;
  • Les fougères ;
  • Les orchidées ;
  • Les anthuriums.

Toutefois, il faudra prendre en compte les autres critères de la décoration d’intérieur. Vous avez sûrement des meubles et d’autres accessoires de déco dans votre salle de bain. N’oubliez pas leur forme et couleur avant de vous décider.

Verdi

Poser des plantes dans la salle à manger

Mettre des plantes sur une véranda ou un balcon s’avère facile. En revanche, ce n’est pas toujours le cas quand nous avons envie de placer des plantes à l’intérieur.

Par ailleurs, placer quelques végétaux verts dans sa maison peut être sain et apaisant. Une autre idée de décoration pour verdure de votre intérieur consiste à placer des plantes dans la salle à manger. Vous avez le choix entre les installer sur des compartiments ou de les fixer en utilisant une barre métallique.

Vous pouvez commencer par mettre quelques plantes succulentes sur la table ou sur les fenêtres. Cependant, si vous aimez le too much et que vous souhaitez aller plus loin, transformez votre salle à manger en véranda.

Grâce à leur beauté, les plantes vertes apportent un nouvel air et une ambiance lumineuse dans votre espace. Mais n’oubliez pas de prendre en compte la lumière naturelle.

Bien choisir ses plantes pour économiser du temps et de l’argent

Tout comme les humains, chaque plante a également ses propres besoins et ses caractéristiques pour vivre et se développer. Ainsi, avant de procéder à l’achat d’une plante pour verdure de votre intérieur, prenez le temps de vous renseigner.

Cela vous permet de savoir la plante adaptée à votre intérieur et surtout à l’endroit où vous allez la mettre. En plus de cela, les autres facteurs environnementaux entrent également en jeu dans votre choix (la luminosité, la température et l’humidité de la pièce).

En faisant le bon choix, vous égayez votre intérieur avec la beauté de la plante et bénéficiez de ses bienfaits.

Les iconiques plantes d’intérieur classiques

Même si vous n’avez pas la main verte, n’en faites pas un blocage pour créer un coin verdure pour votre intérieur. En effet, c’est une sensation désagréable d’acheter des plantes pour les voir faner ou se noyer en quelques jours seulement.

C’est pour cette raison que nous avons fait le point avec des experts en jardinerie pour vous proposer les plantes d’intérieur idéales :

  • Pilea ou ceropegia s’agissent des plantes qui requièrent très peu d’entretien pour vivre et développer ;
  • Aloe vera et échinocactus font partie des plantes qui ne demandent pas d’arrosage quotidien. Il suffit de les arroser une fois par mois pour les garder envie ;
  • Yucca est la plante à toute épreuve. Grâce à sa robustesse, il survivra même si vous avez oublié d’en prendre soin. Son feuillage explosif et pointu s’adapte parfaitement à un environnement sec. Toutefois, le Yucca requiert un peu d’entretien, même si ce n’est que pour lui montrer votre affection ;

Plante grasse : comment oublier le grand classique des plantes d’appartement. Avec une large variété existante, vous allez trouver votre bonheur. N’oubliez pas que ce type de végétaux a besoin de lumière naturelle pour vivre.

Les plantes artificielles, une alternative pour les animaux

Les animaux domestiques adorent tout ce qui touche aux plantes. S’ils adorent mastiquer tranquillement l’arbre de Noël pour les fêtes, les plantes vertes ne sont pas épargnées.

Les plantes synthétiques sont les solutions idéales pour y remédier. Contrairement aux plantes naturelles, elles ne vous procurent pas des vertus particulières. Elles apportent juste la touche de verdure nécessaire tout en évitant les dégâts provoqués par les animaux.

Pourquoi créer un coin verdure dans votre intérieur ?

L’absence de jardin et de balcon ne devrait pas être une raison pour vous priver de végétation. Vous avez tout à fait la possibilité d’intégrer des plantes un peu partout dans votre intérieur.

En plus d’être des objets de décoration, les plantes jouent également un rôle important dans votre bien-être. Que ce soit pour vous déstresser, dépolluer l’air… Vous avez le choix parmi les différentes variétés selon vos besoins.

Rendre la qualité de l’air meilleure

Certaines plantes sont dotées d’une capacité à améliorer la qualité de l’air à l’intérieur grâce à leurs feuillages.

Les substances volatiles et les polluants seront ensuite stockés dans les feuilles avant d’être transformés en nutriments dans la tige et les racines.

Dépolluer l’intérieur

Les plantes succulentes sont les préférées des adeptes de plantes vertes et qui n’ont pas la main verte.

Alors, si vous cherchez une plante dépolluante pour votre intérieur, optez pour la sansevière. Il existe également d’autres meilleures alternatives comme l’anthurium, le ficus, le lierre…

Créer une décoration d’intérieur élégante

L’orchidée est la plante masterpiece de toutes les personnes ayant envie d’avoir une touche chic à son intérieur. Son feuillage vert assure un décor intemporel.

Avoir un vrai article de décoration

Pour plus de vie dans votre maison, vous pouvez y intégrer des plantes vertes.

Que ce soit sur une table basse dans l’espace de vie ou sur les fenêtres de la cuisine, une végétation est la touche vivante demandée.

Profiter des épices à portée de main

Les herbes aromatiques se portent bien dans la cuisine. Cela vous donne la possibilité d’avoir des arômes frais à portée de main. Il existe plusieurs plantes aromatiques que vous pouvez faire pousser dans votre intérieur comme :

  • La ciboulette ;
  • La menthe ;
  • Le romarin ;
  • Le persil ;
  • Le basilic ;
  • Le thym ;
  • Le laurier ;
  • Etc.

Sachez également qu’il est également envisageable de cultiver des fruits et légumes dans votre intérieur. Ils prennent un peu de place, mais vous pouvez les mettre dans des pots de fleurs : des tomates, des carottes, de l’aubergine, du poivron… Un meilleur moyen de faire des économies.

Tout savoir sur la construction en zone classée

Travaux en zone classée: les différents types d’autorisation

Vous avez un projet de construction en zone classée, mais vous ne savez pas encore quelles sont les démarches administratives à entamer pour ne pas avoir des soucis?

En effet, réaliser des travaux en zone classée vous oblige à demander une autorisation auprès des services dédiés. La raison est simple, les aménagements extérieurs dans les zones classées sont soumis à des règles d’urbanisme bien spécifiques.

Il se peut même que vous n’ayez pas le droit d’effectuer des modifications. En revanche, les aménagements intérieurs sont dispensés d’autorisation sauf si l’intérieur et l’extérieur de cette demeure sont protégés.

Alors, quand est-ce que ces restrictions entrent en cause?

Quelles sont les différentes obligations que vous devez respecter en matière de construction?

Quels sont les différents types d’autorisations de travaux pour une construction sur un secteur protégé?

Permis Maison vous explique toutes les démarches à réaliser en détail.

Zone classée: qu’est-ce que c’est?

La zone classée est définie comme suit selon l’article 13 bis, 1er alinéa de la loi sur les monuments historiques: “Lorsqu’un immeuble est situé dans le champ de visibilité d’un édifice classé ou inscrit, il ne peut faire l’objet, tant de la part des propriétaires privés que des collectivités et établissements publics, d’aucune construction nouvelle, d’aucune démolition, d’aucun déboisement, d’aucune transformation ou modification de nature à en affecter l’aspect, sans une autorisation préalable”.

Réaliser des travaux sans autorisation dans ces zones classées construit donc un délit pénal. Il existe quatre types d’espaces protégés ou zones classées:

  • Les abords d’un monument historique
  • Les sites classés ou inscrits
  • Les secteurs sauvegardés
  • Les zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager ou ZPPAUP

Les aménagements extérieurs concernés

Une demande d’autorisation est requise dans les cas suivants: construction d’habitation, construction hors-sol, piscines, panneaux solaires, travaux d’extension, affichage publicitaire…

La zone de protection

Quand on parle de protection de bâtiments protégés, on devrait savoir que les règles du Code de l’Urbanisme sont strictes.

Il est également important de préciser que chaque édifice répertorié ou classé comme monument historique doit être protégé. Et c’est pareil pour son environnement et toutes les zones urbaines qui les entourent, on parle alors de la zone de protection.

Cette dernière est de 500 mètres autour de ces secteurs. Par ailleurs, il existe quand même des exceptions à la règle. Des aménagements et des modifications ont eu lieu sur ces zones de protection, surtout depuis la loi ALUR.

zone classé

La co-visibilité

À part le périmètre de protection, une des spécificités d’une zone classée est sa co-visibilité qui doit respecter trois règles importantes:

  • Quand on parle de monument protégé, il doit être visible depuis le chantier
  • Depuis le monument, on doit également voir le site des travaux
  • Le site des travaux et le monument doivent être visibles ensemble depuis un point quelconque

Il n’y a que l’ABF qui a le droit d’estimer la co-visibilité.

Comment savoir si un terrain fait partie d’une zone protégée ?

Avez-vous un projet d’acheter un logement ou de réaliser des travaux d’extension d’une habitation existante? La première chose à faire est de consulter le PLU et les autres documents disponibles avant de déposer la demande de permis de construire.

Cela vous donne la possibilité de savoir si le terrain est dans une zone protégée ou non. Voici les trois types de secteurs.

Le site inscrit et le site classé

Rien qu’en France seulement, on compte plus de 2700 sites classés et 4000 sites inscrits. Quand on parle de site classé, on pense tout de suite à un secteur très protégé parce qu’il a une importance dans le domaine culturel, artistique ou encore historique. Les règles d’urbanisme sont très strictes.

Un site inscrit possède une certaine cohérence architecturale pour les nouvelles constructions aux abords et les règles sont très sévères.

Les abords d’un monument historique

Afin d’assurer la cohérence architecturale d’un monument historique, une zone de protection a été mise en place.

Ce périmètre se trouve dans un rayon de 500 mètres autour du lieu ou bâtiment concerné et c’est ce qui construit l’abord d’un monument historique qui peut être un château, un calvaire, une fontaine, une église…

Le site du patrimoine remarquable

Dans tout le territoire national français, on compte 800 sites du patrimoine remarquable.

Il s’agit des zones ayant un intérêt artistique ou paysager dont le caractère patrimonial remarquable peut être de point de vue architectural, archéologique ou encore historique.

Autorisation de travaux en zone classée: quels sont les différents types?

Pour obtenir une autorisation de travaux en zone classée, il faudrait déposer une demande auprès de la mairie qui transmettra ensuite votre dossier aux services concernés pour avis:

  • Préfet de région pour le bâtiment classé
  • Préfet de département pour bâtiment inscrit
  • Commission départementale de sites pour zone entièrement classée

Mais sachez qu’il faudrait consulter l’architecte des Bâtiments de France pour tous les cas. Voici les différents types d’autorisations pour les zones classées.

La déclaration préalable

Ce type d’autorisation concerne les travaux extérieurs sur un bâti existant ou une nouvelle construction de moins de 20 m2. Pour obtenir la déclaration préalable de travaux, il faudrait compter un délai de 2 mois minimum dont 1 mois pour l’avis de l’ABF.

e patrimonial remarquable peut être de point de vue architectural, archéologique ou encore historique.

Le permis de démolir

Il faudrait demander ce type d’autorisation en zone classée si vous prévoyez une démolition partielle ou totale d’un bâtiment. Le délai d’instruction du permis de démolir peut être de:

  • 3 mois à 1 an s’il s’agit d’un site classé
  • 3 à 4 mois s’il s’agit de zones classées

Le permis de construire

Pour tout projet de construction dont les travaux modifient la structure ou la destination du bâtiment, et s’ils ont une surface au sol supérieure au 20 m2, il faudrait demander un permis de construire.

Pour obtenir ce type d’autorisation, il faudrait compter un délai de 6 mois minimum si votre terrain se trouve aux abords d’un monument historique et pouvant aller jusqu’à 1 an s’il est dans les sites classés.

Dès que vous avez obtenu l’autorisation d’urbanisme de la construction ou de la rénovation, elle doit être affichée sur le chantier tout au long des travaux. De plus, elle doit également être visible depuis la voie publique. D’autres informations doivent être présentées sur le panneau d’affichage dont le nom, la raison sociale, le type de projet, le numéro de permis de construire…

Construction en zone classée: les obligations à respecter

Les règles du Code de l’urbanisme concernant la construction en zone protégée sont très strictes. Des contraintes et des frais supplémentaires peuvent survenir. Le mieux c’est de ne pas oublier qu’à part les coûts des travaux standards, il faudrait également compter des coûts supplémentaires:

  • La demande de services obligatoires effectués par un expert: il faudrait toujours demander l’avis d’un Architecte des Bâtiments de France ou ABF pour tout projet de construction ou de rénovation en zone classée
  • La création de façade ou de toiture qui doit respecter l’aspect extérieur des bâtiments qui sont sur la zone protégée
  • Les retards probables des travaux de construction ou de rénovation de maison

Cependant, l’Etat peut vous verser des subventions de la part de ses collectivités pour ces frais supplémentaires. En revanche, cette aide financière n’est pas systématique. D’où l’importance de se préparer à toute éventualité.

Construire sans autorisation en zone classée: quelles sont les sanctions?

Tout comme les constructions dans des zones ordinaires, construire en zone classée sans posséder une autorisation ou un avis de l’ABF conduit à de lourdes sanctions. Et même si l’avis reçu est négatif. Les conséquences peuvent être:

  • Vous ne recevrez pas un certificat de conformité pour votre maison
  • Vous allez payer des sanctions pénales pouvant aller jusqu’à 6 000 euros/m2 bâti et un emprisonnement de 6 mois
  • Démolition de toutes les pierres posées et le projet de démolition est à la charge du propriétaire

En somme,

Que ce soit un projet de construction ou de rénovation en zone classée ou protégée, vous devez toujours demander une autorisation de travaux. Ces zones font l’objet de règles très strictes dans le Code de l’urbanisme.

La meilleure chose à faire est de vous renseigner auprès de la mairie sur toutes les règles d’urbanisme qui régissent un secteur avant d’acheter un terrain. En effet, il faudrait prendre en compte plusieurs détails:

  • Cohésion esthétique et architecturale
  • Les règles sur le positionnement de la maison, sur le format, sur la forme des fenêtres…

D’où la nécessité de consulter le Plan Local d’Urbanisme et un expert de la mairie. D’autre part, vous devez également savoir que construire sur une zone protégée est plus compliqué et long que vous ne l’auriez pensé. Cela peut même engendrer des coûts non négligeables.

10 Conseil pour réaliser un plan de maison fonctionnel et esthétique

Comment bien penser les plans de sa maison ?

La construction de maison individuelle passe par plusieurs étapes: l’achat d’un terrain constructible, la conception des plans de votre maison et la construction de maison neuve. À cela s’ajoutent les différentes démarches administratives liées au projet de construction de maison.

Effectivement, chaque étape n’est pas facile et il ne faudrait pas la prendre à la légère surtout s’il s’agit de dessiner un plan de maison. Peu importe votre choix, se faire accompagner par un professionnel de la construction ou faire un plan vous-même, veillez à ce que la maison réponde à vos attentes.

Cependant, entre l’agencement des différents espaces, l’optimisation de chaque mètre carré, les déplacements, les rangements et vos projets futurs, il ne faudrait pas oublier un seul détail.

La meilleure solution est donc de faire appel à un professionnel dans le domaine comme un architecte, maître d’œuvre ou un constructeur pour que les plans de votre maison soient à la hauteur de vos attentes esthétiques et fonctionnelles. Alors, quels sont les points à vérifier pour bâtir des plans de maison ?

Ne pas négliger les contraintes du terrain

La première chose à faire avant de concevoir sa maison est d’avoir un terrain constructible parce qu’il a un réel impact sur les plans de votre maison.

En effet, si vous venez de dessiner un plan de maison de vos rêves et que ce dernier n’est pas compatible avec la parcelle de terrain que vous avez. L’orientation, les dimensions et les autres paramètres jouent un rôle important dans l’emplacement et la conception de la maison.

À part cela, il ne faudrait pas non plus oublier de vérifier les règles de l’urbanisme de votre commune. L’important est donc d’adapter la maison au terrain et non le terrain à la maison.

Si vous vous faites accompagner par un professionnel de la construction, vous verrez que c’est la première chose qu’il demandera: est-ce que vous avez un terrain constructible pour votre projet?

Choisir le plan de votre maison selon vos besoins

Avant de dessiner le plan de votre maison avec les experts, prenez en compte tous les besoins de chaque membre de la famille.

Si vous avez une famille nombreuse ou recomposée, il est préférable d’avoir une grande cuisine où vous avez la possibilité de prendre vos repas ensemble sans oublier les chambres pour les enfants. C’est pour cette raison que les professionnels de la construction recommandent les maisons à étage pour ce genre de famille;

Par ailleurs, si vos enfants sont déjà grands et autonomes, une maison plain-pied ayant un accès direct à l’extérieur peut être la solution.

Ce type de maison est également recommandé pour les familles ayant des jeunes enfants afin d’éviter les chutes dans les escaliers. Mais tout dépend de vos besoins et vos possibilités. Après tout, si la superficie de votre terrain est limitée alors que vous avez envie d’en profiter au maximum, la maison à étage est le choix idéal. Cela réduit en même temps l’emprise au sol.

Construire une maison bioclimatique

Même si cela ne saute pas aux yeux pendant la conception du plan de votre maison individuelle neuve, le bioclimatisme fera la différence au quotidien au sein de votre intérieur.

En effet, construire une maison bioclimatique est un autre mode de conception de maison ayant pour but de réduire l’impact sur l’environnement et à utiliser au maximum les ressources. Une petite précision, la maison à forme compacte est déjà un aspect du bioclimatisme.

L’implantation et l’orientation de la maison sur le terrain font également partie des aspects du bioclimatisme. Cela consiste à prendre en compte la végétation et les habitations environnantes afin de positionner la construction.

Ce même schéma est valable pour la distribution des pièces de votre maison afin de gagner en lumière et en apports caloriques solaires. Son principe de base est de suivre le mouvement naturel du soleil pour assurer la luminosité dans votre maison. Voici les espaces à privilégier:

  • Les grandes ouvertures au sud sont pour les pièces de vie
  • Il est préférable d’exposer les chambres à l’est ou ouest
  • Les pièces d’eau (toilettes, cellier, garage…) sont au nord avec des petites fenêtres

Imaginer la circulation au sein de votre maison

À cette étape, vous devez vous projeter dans le futur pour avoir une vue sur toutes les allées et venues entre les pièces de votre maison. C’est le côté pratique de votre maison. Pour ce faire, prenez en compte vos habitudes quotidiennes et vos principaux déplacements.

Prenez vraiment le temps d’étudier le flux dans votre maison pour éviter de faire des kilomètres tous les jours. Voici les points à prévoir:

    • L’entrée dans la maison par le garage ou la porte d’entrée
    • L’accès à vos chaussures et manteaux pour entrer ou sortir de la maison
    • Le déchargement des courses depuis la voiture au cellier et la cuisine
    • L’accessibilité du cellier depuis la cuisine
    • La salle de bain ne doit pas être loin des chambres
    • L’emplacement stratégique des toilettes selon les pièces de vie
    • La buanderie
    • Les autres espaces d’activités
    • Etc

Avec un professionnel de construction, vous n’allez pas faire l’impasse sur tous les déplacements au sein de votre maison.

Ne pas oublier les espaces de rangements

Quand on pense à la conception des plans de sa maison, on ne pense qu’à la disposition de toutes les pièces et leur aménagement sans prendre en considération les rangements.

Ainsi, voici quelques astuces simples pour ne pas avoir à mettre le vélo dans le cellier, les jeux de société au-dessus de l’armoire ou penderie:

    • Intégrer des placards dans les chambres en guise de dressing, la salle de bain et à l’entrée (pour les vestes, manteaux, chaussures et sacs)
    • Mettre des étagères au-dessus pour les équipements et les appareils ménagers
    • Optimiser les espaces perdus pour les aménagements
    • Créer un faux grenier dans le garage
    • Etc

Penser aux toilettes

Vous avez bien lu, nous allons parler des WC. C’est peut-être la pièce la plus petite du plan de votre future maison, mais elle est la plus utilisée au quotidien et par toute la famille.

Maison 3D

C’est pour cela qu’il faudrait prendre un peu de temps pour trouver le bon positionnement dans votre maison. Les experts vous conseillent:

  • Avoir des toilettes dans l’espace nuit et dans l’espace jour ou les pièces de vie. Si vous avez une maison à étage, veillez à ce qu’il y en ait un à chaque niveau. Cependant, veillez à un positionnement bien stratégique
  • Si vous avez la possibilité d’installer un lave-main, faites-le pour ne pas avoir à faire des allers-retours dans la salle de bains ou la cuisine. C’est plus pratique
  • En revanche, il faudrait éviter à tout prix de placer des toilettes ayant une porte donnant sur la pièce de vie. Cela garantit la discrétion
  • Installez une porte qui s’ouvre vers l’extérieur au cas où une personne de l’intérieur souffre de malaise
  • Les WC ne doivent jamais être collées contre une chambre

Optimiser les différentes ouvertures de votre future maison

Toutes les pièces de votre maison sont maintenant bien installées, mais qu’en est-il des ouvertures? Comment les placer de manière stratégique? Quels sont les paramètres qui entrent en jeu: déplacements, lumière, chaleur du soleil…?

Que choisir entre battant et coulissant? De nombreuses questions trottent dans notre esprit. Les professionnels de construction vous donnent des conseils afin de faire le bon choix:

  • Quel est le sens de l’ouverture? Pour répondre à cette question, prenez le temps d’imaginer ou dessiner toutes les portes et les fenêtres ouvertes. Veillez à ce qu’aucune se tape contre l’autre
  • Mettez en avant les portes qui s’ouvrent jusqu’au mur sans obstacle
  • Qu’est-ce qu’il faut éviter à tout prix? Les fenêtres qui sont difficiles voire inaccessibles. Ce sont celles qui sont au-dessus de la baignoire, dans une douche, en dessous de la cage d’escalier…
  • Optez pour les fenêtres coulissantes au-dessus des éviers pour éviter les éventuels problèmes avec le robinet
  • Par contre, les fenêtres battantes à la française sont à privilégier à l’étage afin de faciliter leur nettoyage
  • Choisissez les portes à galandage dans les pièces trop petites

Lors de vos déplacements dans votre maison, gardez à l’esprit que vous devez toujours avoir la possibilité de regarder à l’extérieur. Il ne faudrait pas que votre regard ne se heurte jamais à un mur. C’est le même principe lors de la mise en place des fenêtres et portes. Sachez également que chaque nouvelle construction doit respecter la RE 2020 ou la réglementation environnementale 2020 stipulant que la surface vitrée doit être supérieure ou égale à 1/6 de la surface habitable.

Réfléchir sur les aménagements intérieurs et extérieurs

La conception d’un plan de maison consiste également à penser à l’aménagement des pièces de la maison. Imaginez un peu la scène où vous vous posez sur votre canapé et vous êtes étriqué. Le tout pour vous dire que l’aménagement a une grande importance. Alors, pendant que vous faites le plan, imaginez vos intérieurs avec tout le mobilier et la décoration. C’est difficile, mais voici deux astuces faciles:

  • Découpez vos meubles à l’échelle sur du papier pour les positionner sur les plans
  • Modélisez votre maison en 3D tout en intégrant les meubles aux bonnes dimensions

Le dessin 3D est ce qu’il y a de mieux dans ce genre de situation. L’opération est plutôt ludique et vous avez la possibilité de laisser aller votre imagination. De plus, il n’y a pas que l’emplacement des meubles. Vous pouvez voir où installer les prises, les interrupteurs et les lumières.

À part l’aménagement intérieur, l’extérieur n’est pas à exclure. Dès maintenant, vous pouvez prévoir l’installation de votre salon de jardin, la pose d’un abri de jardin, la piscine…

Anticiper le futur

Vous construisez votre maison pour le moment présent et vous établissez le plan de maison selon vos besoins et envies d’aujourd’hui. Par ailleurs, qu’en sera-t-il dans quelques années? Pendant la conception du plan de votre maison, pensez à l’évolution de votre famille au fil du temps.

Votre vie va changer et vos besoins également. De nombreux évènements vont apporter un changement dans votre vie ou vous donner envie de changer: les enfants, le besoin d’espace, le travail…

C’est pour cela qu’il est essentiel de penser à certaines évolutions futures de la maison. Essayez donc de réfléchir à tous les scénarios probables.

Actuellement, si vous avez des projets à court terme dans votre maison, n’hésitez pas à les prendre en compte dès maintenant. Prenons un exemple: si vous avez déjà envisagé une cuisine aménagée, un dressing ou une autre salle de bains… Il faudrait déjà anticiper les espaces, les prises électriques…

Vérifier la conformité du plan de sa maison avec les règlementations en vigueur

Après avoir établi votre plan de maison, vous devez prendre le temps de vérifier la conformité de votre projet de construction avec les réglementations actuelles. En effet, les contraintes administratives locales et nationales ne sont pas négligées.

En premier lieu, le plan de votre maison doit être conforme au PLU ou Plan Local d’Urbanisme de votre commune afin d’obtenir le permis de construire.

Sans ce document officiel, vous n’avez pas le droit de commencer les travaux. Dans ce PLU, tout entre en jeu: les limites de hauteur, le type de construction autorisé, les distances minimales, l’emprise au sol…

De plus, votre plan de construction doit également être conforme au code de la construction et de l’habitation. À cela s’ajoute le respect de la réglementation environnementale 2020 ou la RE 2020.

Mais ne vous en faites pas, si les démarches administratives ne font pas partie de vos points forts, sachez qu’il est tout à fait possible de faire appel à des organismes professionnels agréés par le Ministère de l’Intérieur afin de prendre en charge le côté administratif de la construction. Permis Maison est là pour vous guider et vous épauler dans cette démarche.

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